A l’orée de cette nouvelle année, Me Jean Yaovi Dégli, président de Bâtir le Togo ne déroge pas au traditionnel message de vœux de nouvel an. Dans son message, Me Jean Yaovi Dégli (Photo) est essentiellement revenu sur la situation socio- économique et politique que traverse le Togo depuis le 19 août 2017. Après le diagnostic, et comme toujours, il donne des pistes de solutions de sortie de crise et formule ses vœux les meilleurs pour les Togolais pour la nouvelle année 2018. Lisez l’intégralité de son message!
Togolaises, Togolais ;
Populations des villes et des
campagnes ;
Mes Chers Compatriotes.
Dans quelques heures, l’année 2017
va faire place à 2018. L’année qui s’en va a profondément marqué le monde de
diverses manières. Elle n’a pas épargné la Terre de nos Aïeux qui continue de
mal se porter. Comme cela est le cas depuis
plusieurs années, les problèmes se sont multipliés et ceux qui existaient déjà
se sont accentués.
Dans notre cher pays le Togo, les choses
ne semblent vouloir s’améliorer sur aucun plan. En dehors du fait que la misère
semble avoir définitivement pris possession de la cité et est décidée à s’y
incruster et s’étendre parce que rien n’est fait pour l’éradiquer ; que
les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et que les riches dont la
plupart n’ont aucun autre mérite que celui d’être plus proches de la caisse
publique ou des rouages du pouvoir deviennent de plus en plus riches, notre
pays s’est encore signalé dans divers domaines comme le mauvais élève de la
sous région et du monde. Que ce soit sur le plan politique, économique, social,
éducatif, des droits humains, de la justice ; sur le plan sportif,
culturel, de la santé, le Togo s’enfonce de plus en plus.
Les problèmes des enseignants, des
greffiers, des gardiens de prison, des fonctionnaires de divers services ;
le manque d’infrastructures et de matériels sanitaires et les difficultés
d’avoir des soins de santé primaire, etc. sont reconduits d’année en année. La
non mise en place d’un processus de réconciliation franche et sincère, le manque
de volonté politique pour réaliser les réformes indispensables au développement
harmonieux du pays sur tous les plans, la mauvaise gouvernance politique et
économique avec les détournements graves qui enlèvent souvent toute leur valeur
et tout leur mérite à certains projets et/ou réalisations pourtant admirables à
première vue mais dont on se rend compte plus tard qu’ils ont été initiés essentiellement
dans l’intention de permettre des détournements que pour satisfaire les besoins
réels des populations et faire avancer le pays ; la corruption, la concussion,
la gabegie, la culture de l’impunité aggravée sur le plan économique où elle laisse
l’impression par le déplacement des auteurs d’un poste important ou juteux à un
autre que ceux-ci ont reçu la bénédiction de l’autorité avant d’agir ; les
injustices de tout genre, le chômage, etc., tous ces maux et bien d’autres
encore continuent de décorer fortement le quotidien de notre pays.
Et comme il fallait s’y attendre,
ils ont fini par créer un ras-le-bol qui est publiquement exprimé dans la rue
depuis le 19 août 2017. L’ampleur de la contestation actuelle qui a pris des
proportions planétaires, 27 ans après les événements des années 90 qui ont
obligé le régime Eyadèma à accepter un processus démocratique qu’il n’a jamais
voulu laisser se mettre sincèrement et véritablement en place, montre que les
Togolais continuent d’aspirer profondément à un État de droit, à une démocratie
qui ne consacre ni une monarchie ni une présidence à vie, de même qu’au bien
être comme tous les autres humains. Il n’y a donc pas d’exception togolaise.
Malgré la terreur qui s’est encore
une fois exprimée en prenant divers visages, les blessés, les morts et toutes
les autres pertes, le Peuple reste vent debout contre la volonté de l’ignorer ou
de brimer ses droits dans une gouvernance politique qui refuse de mettre le
citoyen et sa Dignité au cœur de ses préoccupations. C’est l’occasion de
s’incliner devant la mémoire de tous ceux qui ont encore donné
leur vie, leur chair ou leurs biens pour que notre pays avance. A tous ceux qui
sont morts Bâtir le Togo et moi-même
souhaitons que la terre soit légère. A ceux qui ont perdu un être cher, nous
disons nos condoléances les plus attristées. A ceux-là qui ont été blessés ou
touchés dans leur chair ou leur liberté nous souhaitons un prompt
rétablissement. A tous ceux qui ont eu une perte quelconque nous exprimons
toutes nos compassions. Que les sacrifices ainsi consentis ne soient pas vains.
Malgré le coût énorme de cette
situation sur tous les plans, le processus de dialogue sincère qui doit
permettre de sortir de cette énième crise sociopolitique tarde malheureusement
à s’amorcer pour diverses raisons qui tiennent essentiellement aux acteurs
politiques toujours plus préoccupés par leurs intérêts personnels et partisans
égoïstes que par une volonté de satisfaire les desiderata d’un peuple qui
souffre de sa classe politique et plus particulièrement de ses dirigeants.
La volonté de faire taire la
colère du peuple par la terreur armée, les solutions cosmétiques, le semblant
de réveil du régime sur les réels problèmes du pays qui sont pourtant
récurrents et les proclamations ostentatoires du désir de les résoudre enfin n’ont
malheureusement pas réussi à calmer la colère de ce Peuple dont on a toujours
clamé le pacifisme et à qui l’on continue de faire tourner la seconde joue pour
être giflée pendant qu’il est exigé de lui de chanter les louanges de ceux qui
le briment, le pillent, le traitent avec mépris et arrogance, se servent de ses
fonds pour armer les milices et autres agents
qui lui prennent ses vies et ses droits les plus élémentaires. Lorsqu’un
peuple a trop attendu la réponse de ses dirigeants qui ne font rien pour tenir
leurs promesses, il arrive un moment où il devient difficile de le convaincre
que les lendemains seront meilleurs.
Il est dommage que face à cette
situation dramatique, le premier responsable n’ait pas pu prendre la mesure de
la gravité de l’heure et saisir l’occasion dès les lendemains du 19 août pour
s’exprimer et s’adresser à son Peuple, présenter ses excuses, expliquer au
Peuple qu’il a compris sa colère et proposer des solutions qui auraient pu tout
calmer et faire revenir notre pays dans le droit et bon chemin. Au contraire, la
politique de l’autruche qui consiste à vouloir trouver la responsabilité de ce
qui est clairement la manifestation d’un ras-le-bol général du Peuple dans un prétendu
complot international ou djihadiste, dans un leader politique, dans une ethnie
à qui l’on promet des lendemains difficiles dès qu’on arrivera à reprendre la situation
en main, dans des personnes qui en voudraient à titre personnel et de façon
subjective au régime ; la culture de l’argument de la force, le refus de
faire des concessions, la volonté d’engager le pays dans des logiques
suicidaires, la tentative d’organiser un énième dialogue aux dés pipés ou qui
donnera des résultats qui ne seront pas respectés, ne font qu’enfoncer la Terre
de nos Aïeux de plus en plus dans le chaos. A cela s’ajoute les errements d’une
opposition qui certes, a commencé enfin à se montrer unie et à tenter apparemment
de parler officiellement de la même voie mais dont on a d’énormes difficultés à
avoir une lisibilité dans les actions. Des manifestations de rue qui ne
s’inscrivent pas dans une logique et une stratégie concrètes et précises
destinées à résoudre les problèmes ou qui donnent l’impression que l’on se
satisfait uniquement de voir ses compatriotes sortir nombreux derrière leur
leader ne peuvent être approuvées. Une lutte est destinée à apporter des
résultats et des solutions concrètes aux problèmes d’un peuple. Et pour ce
faire, dans le cas de notre pays où l’on doit faire la politique de ses moyens,
il faut savoir saisir la balle des négociations au bon moment. S’installer dans
une dynamique de contestation pour le plaisir ou pour des raisons de populisme,
ou alors pousser le peuple en avant pour s’en servir pour satisfaire des
intérêts égoïstes et personnels non avoués qui se négocient derrière les
rideaux sont inadmissibles. L’opposition tarde trop à prouver qu’elle souhaite
transformer en résultats concrets et positifs pour le
Peuple togolais, la gigantesque mobilisation dont elle a bénéficié depuis le 19
août 2017. La prolongation inutile des manifestations sans une réelle volonté
de trouver des solutions aux problèmes finira par lasser et surtout par accréditer
la thèse d’une alliance objective avec le pouvoir pour ne jamais réaliser les
réformes dont certains des responsables de l’opposition étaient soupçonnés ou
taxés dès le départ. Jusqu’à quand, se demande-t-on à juste titre.
La crise actuelle, si elle a des
côtés négatifs qui se sont exprimés à travers des violences condamnables d’où
qu’elles viennent, des blessés, des morts et des pertes diverses, a cependant
un côté indubitablement positif. Elle a prouvé que ce ne sont pas les titres
qui mobilisent un peuple et que la crédibilité, la clairvoyance, la rigueur et
la clarté de la vision du leader sont indispensables pour mobiliser et soulever
des foules. Elle a montré une fois encore que les Togolais ne sont pas des
moutons ; qu’ils n’ont pas donné de blanc seing à leurs gouvernants,
qu’ils savent exactement quel type de réformes ils veulent et que l’on ne
saurait ni s’amuser avec le destin d’un peuple ni refuser de lui offrir le bien
être tant qu’il ne manifeste pas de colère, bref tant qu’il ne trouble pas la
tranquillité du prince. Les moments d’accalmie sont en politique les meilleurs
pour accomplir de grandes et de belles choses qui honorent et grandissent plus
le prince que lorsqu’elles sont accomplies sous la menace ou la grogne. Cette
crise aura également permis au chef de l’État togolais d’ouvrir les yeux et de comprendre
que le Peuple a besoin de lui non seulement à ses chevets dans les moments
difficiles mais aussi et surtout pour régler les problèmes qui l’accablent.
Elle aura aussi démontré une fois encore que la plupart des collaborateurs et
conseillers du régime sont essentiellement des courtisans qui, incapables de
dire à l’autorité suprême la vérité et de lui présenter la réalité de la
situation qui prévaut sur le terrain pour amener à des actions correctives,
préfèrent lui caresser les oreilles avec des flatteries pour lui faire croire malgré
la misère et la souffrance ambiantes que tout va bien dans le meilleur des
mondes et qu’une fois que les supporters du régime qui volent, pillent, briment
impunément et qui demandent aux misérables de la République de ne pas toucher à
la prétendue « paix» dont ils jouissent sur le dos de la majorité
populaire ont fini de se remplir la panse, les autres citoyens qui sont pour la
plupart des laissés pour compte doivent applaudir et se réjouir parce que les
privilégiés ont le ventre plein et s’amusent avec leur superflus. Elle a enfin démontré
le caractère aléatoire des solutions cosmétiques.
Bâtir
le Togo espère que lors des quelques sorties vers les populations des profondeurs qu’il
a opérées à l’occasion de cette crise, loin de se contenter des effets éphémères
des inaugurations et de se satisfaire de ces quelques matériels et
infrastructures offerts ici et là, le chef de l’État togolais s’est rendu
effectivement compte du gouffre qui sépare son gouvernement et le peuple
togolais dont il a en main la destinée, le fossé qui existe entre ce qui lui est
quotidiennement servi sur la prétendue satisfaction du Peuple et la réalité de
ce que souffrent ses concitoyens. Tout régime qui se recroqueville sur ses
soutiens habituels qui ont d’ailleurs souvent tendance à se rétrécir au fil du
temps et/ou qui n’essaye pas d’étendre sa base par des actions objectives qui
apportent le bien être et qui sont appréciées spontanément par un plus grand
nombre de citoyens pour susciter en conséquence enthousiasme et adhésion de
leur part est un pouvoir qui va à la perdition et qui sera obligé tôt ou tard de
se maintenir contre la volonté populaire et par conséquent par la force et la
répression. Les applaudissements d’un
temps n’ont jamais valu approbation de tout et en tout temps. La curiosité qui
pousse quelques citoyens à sortir pour voir le dirigeant ou pour lui serrer la
main ne signifie guère qu’ils l’adulent ou l’approuvent. L’histoire qui ouvre
ses portes aux grands hommes a besoin qu’un dirigeant s’inscrive au panthéon
des figures illustres, non par sa longévité au pouvoir, la peur et la terreur
qu’il inspire, sa richesse ou la manipulation dont il peut être capable mais
par ses actes clairs et objectifs sans
arrière pensée, en faveur de son peuple qui seul est capable de décerner le
ticket d’entrée dans l’histoire.
La liste des maux dont souffre le Togo est longue
et le tableau aujourd’hui est des plus sombres. Face à une telle situation, la
réaction des gouvernants peut étonner lorsqu’elle donne l’impression que la
seule chose qu’ils ont comprise est qu’on veut leur disputer leur pouvoir.
Celui-ci n’est d’ailleurs pas un bien personnel. Il appartient au Peuple qui le
donne et le reprend. Même si dans notre pays, les élections n’ont jamais
traduit dans la réalité la vérité des urnes, il ne faut pas perdre de vue que
la source du pouvoir est le peuple qui détient la souveraineté et donne la
légitimité. Le jour où le Togo aura l’occasion d’organiser des scrutins
véritablement transparents et où la volonté populaire se traduira dans la
réalité, cette leçon sera comprise et nul ne pourra plus jamais revendiquer des
élections tout simplement parce qu’il est sûr d’y vaincre sans péril. Les
autorités togolaises ont donc intérêt à prendre la mesure de la colère
populaire actuelle et à rechercher les solutions idoines qui permettent, non de
verser de l’onguent sur les plaies mais plutôt de panser celles-ci.
En ce qui concerne l’Afrique, elle ne va pas mieux
non plus même si quelques poches de bien être commencent par se faire jour
surtout dans les pays qui ont accepté et mettent véritablement en œuvre la
démocratie et l’État de droit. Les guerres, les violences et autres crises au
Burundi, au Cameroun, en Centrafrique, en Égypte, en Éthiopie, en Érythrée, au
Mali, au Maroc, au Nigeria, en RDC, en Somalie, au Soudan du Sud, etc. nous
rappellent que l’Afrique est loin du bout du tunnel. Toutefois, en cette fin
d’année, le Liberia de Georges WEAH nous donne quelques lueurs d’espoir de ce
que ce pays sortira définitivement de l’obscurité qui l’a dominé depuis les
années 90.
Le monde, toujours marqué par le terrorisme, les
attentats, les guerres et les catastrophes de toutes sortes, la volonté continue
des plus forts de poursuivre la brimade et la violation des droits des plus
faibles, le refus de partage et de solidarité, n’a pas été meilleur même si à
certains égards on a noté quelques points positifs surtout sur le plan de la
reprise économique et dans la prise de conscience de protéger notre
environnement.
Malgré tout cela, Bâtir le
Togo qui pense que perdre
espoir met fin à tout combat et que l’on doit continuer de rêver et travailler
à ce rêve pour réaliser des lendemains meilleurs voudrait encore continuer de croire
en la perfectibilité des êtres humains et surtout de nos gouvernants qui
doivent changer pour le meilleur et faire de 2018 une année plus
lumineuse que le clair-obscur que nous a offert celle qui s’en va.
C’est avec cet espoir d’un humaniste convaincu et d’un rêveur éveillé qui
désire ardemment voir le monde aller vers le meilleur et le Togo devenir cet “or de
l’humanité“ que je voudrais, au nom de Bâtir le Togo et en mon nom
personnel, présenter à chacun d’entre vous tous mes vœux les meilleurs pour la
nouvelle année. Et puisque 2017 n’a pas pu satisfaire nos vœux, nous les
reconduirons volontiers en partie pour 2018.
A chacun de vous, je souhaite une Bonne et Heureuse Année 2018. Santé, Paix, Succès, Joie, Bonheur,
Prospérité et Amour dans la Fraternité et la Solidarité. Que l’Amour naisse et règne plus parmi les Hommes
en général et les Togolais en particulier.Que la Paix qui n’est synonyme ni de peur, ni de silence de l’opprimé, ni d’acceptation
de la bêtise, ni d’une simple absence de guerre et moins encore de la
jouissance du bien être par quelques privilégiés, s’installe durablement dans
notre pays. Que la Joie sincère et
non éphémère qui extériorise cette paix pénèrtre enfin dans les coeurs trop
longtemps froissés et/ou meurtris.
Bonne et
Heureuse Année 2018 à chacun de vous
et à tous ceux qui vous sont chers. Que la Sagesse, la Force et la Beauté soient
les règles qui président à tous vos ouvrages afin qu’ils vous apportent Santé,
Succès, Prospérité, Amour, Joie et Bonheur. Prenez soin de vous.
A la Terre de nos Aïeux, je souhaite une nouvelle fois un meilleur sort pour 2018. Moins de problèmes et plus de
solutions aux tribulations et autres maux récurrents avec une meilleure
compréhension; moins d’égoïsme, de méchanceté, d’injustice, de conflits. Une
plus grande tolérance afin qu’il y ait plus d’harmonie dans la cité, surtout
sur le plan politique. Que ceux qui ont déjà la paix et le bonheur acceptent de
permettre à ceux qui n’en ont jamais eu ou n’en ont pas encore d’en avoir et
d’en jouir aussi. Que le Bien qui n’a pas pu être fait depuis des années et
surtout en 2017 voit finalement le jour ne serait-ce qu’en partie au cours de
cette nouvelle année.
A vous nos acteurs politiques, je souhaite une
fois encore Santé, Sagesse et Intelligence pour travailler et aider à trouver
la bonne méthode et les meilleures solutions qui feront avancer le pays vers une
réconciliation sincère, un vivre ensemble franc et un développement avec une
prospérité partagée. Que la crise actuelle trouve une résolution rapide dans un
dialogue franc et sincère qui fasse naître la Démocratie, l’État de droit et la
bonne gouvernance sur la Terre de nos Aïeux pour son véritable développement.
Aux gouvernants en particulier, je souhaite
beaucoup d’Amour de la patrie et du
prochain, moins d’égoïsme et d’égocentrisme afin que tous les actes que vous poserez le soient pour le Bien Être de nos
concitoyens. Que Dieu vous aide à cultiver les bonnes valeurs, le bon exemple,
l’intérêt général, et à tourner le dos au mal, à la volonté du pouvoir pour le
pouvoir, à la culture du chaos, à la patrimonialisation de l’État, aux pillages
et aux détournements ainsi qu’à tous autres comportements qui ne concourent pas
à une évolution positive et au développement de notre pays. Que l’Esprit saint
touche vos cœurs.
A l’Afrique, je souhaite un meilleur respect des valeurs cardinales de l’État de droit et une avancée résolue vers le développement. Puisse notre
continent développer des actions et attitudes positives pour sortir de
l’ornière.
Au Monde, j’adresse une nouvelle
fois des vœux de plus de Solidarité, de Partage et de Compréhension pour une
Humanité meilleure parce que plus juste. Que les relations internationales cessent
définitivement d’être une jungle où les plus forts subsistent en dévorant les
plus faibles et que l’esprit de partage et de respect mutuel finisse par
s’installer entre les êtres humains et entre les nations. Blancs, Noirs,
Jaunes, Rouges, nous sommes tous dotés de la même Dignité en tant qu’être
humain. Que les actions diplomatiques et humanitaires cessent de viser la
destruction d’un homme ou de quelques Hommes pour se concentrer sur le Bonheur
des Êtres, de la multitude.
Que les
diverses religions et dénominations comprennent que nous sommes tous les
enfants d’un même Dieu qui n’a jamais demandé de tuer, de brimer, de violenter
pour lui. Il est temps pour les adorateurs de la Divinité de comprendre que
Dieu nous unit alors que nous nous divisons par la religion.
Que l’Éternel
bénisse le Togo;
Que vive
l’Afrique, et que prospère l’Humanité.
“Prêts pour la Démocratie, la lutte continue”
Dr. Jean Yaovi
DEGLI
Président International de Bâtir
le Togo
Prix René Cassin des droits de
l’Homme 2017
Prix de Père Modèle 2014
Président d’Honneur de la Ligue
Togolaise des Droits de l’Homme (L.T.D.H)
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