Suite aux
violentes manifestations du Parti National Panafricain (PNP), des manifestants
mal intentionnés, au total 66 sont interpellés contrairement à 250 dont parlent
les organisateurs. Telle est la clarification apportée par le garde des sceaux,
ministre de la justice Puis Agbétomey.
A Lomé ils
sont 37 manifestants à être interpellés par l'autorité judiciaire. 10 ont
été mis en liberté pour insuffisance de charges. Les 27 autres sont mis sous
mandat de dépôt.
A Anié dans
la région des plateaux, la police a mis la main sur 10 personnes. Après
l'interrogatoire, 9 ont été mis sous mandat de dépôt en attendant le
jugement.
Dans la préfecture
de Tchaoudjo à Sokodé, 21 individus ont été arrêtés et sont en attente de
la procédure judiciaire.
A kara, sur
13 personnes interpellées seulement 4 ont recouvré la liberté pour
insuffisance de charges.
Délits de
rébellion, destruction volontaire et de voies de fait, violence en vers les
représentants de l'autorité publique, trouble aggravé à l'ordre public,
vol aggravé, détérioration et dégradation de bien publics et privés
et du matériel des forces de sécurité, sont entre autres les faits
reprochés aux personnes interpellées.
S'agissant
du cas des deux morts enregistrés à Sokodé, le ministre a annoncé
l'ouverture d'une enquête déjà en cours pour déterminer les causes réelles et
situer les responsabilités.
Le ministre
Puis Agbétomey (Photo) a également indiqué que: "les auteurs de
fausses images sur les réseaux sociaux attribuées à la manifestation,
sont en violation des dispositions de la loi, et peuvent faire l'objet
d'une poursuite judiciaire".
Il est
désormais clair qu'à l'issue de la marche de samedi 19 août dernier,
seulement 66 manifestants mal intentionnés sont interpellés contrairement
aux allégations qui font état de 250 personnes.
Esaïe EDOH
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