La journée de vendredi est décrétée "Togo Mort" par l'opposition pour rendre hommage aux disparus des manifestations de la semaine dernière. Le gouvernement logiquement s'oppose à une telle initiative et met en garde l'opposition contre toute tentative de perturbation de la vie économique du pays.
En
conférence de passe mercredi le gouvernement représenté par les ministres Yark
Damehane de la sécurité, Payadowa Boukpessi de l'administration
territoriale et Guy Lorenzo de la communication ont été clairs. Des mesures
sont prises pour contenir les actions de l'opposition visant à déstabiliser la
vie économique du pays.
Ainsi,
s'agissant de la journée "Togo Mort" le ministre
Yark Damehane a annoncé qu'elle reste ouvrable. Toutefois tout citoyen est
libre de répondre favorable à l'appel de l'opposition de son gré.
Mais il est
défendu à qui que ce soit d'obliger son prochain à suivre ce mot d'ordre de "Togo Mort".
Ceux qui s’y prêteront à ce jeu tomberont sous le coup de la loi.
"A travers des réseaux sociaux via des audio,
nous apprenons des menaces sur des personnes qui seront tentées de vaquer à
leurs occupations. Les gens qui s’amusent à utiliser ces termes, sortent du
cadre des manifestations publiques, c’est carrément du droit commun", a-t-il fait savoir.
Face à ces
menaces, le ministre Yark a rassuré que des dispositions sont prises pour
garantir la sécurité de tous ceux qui vont vaquer à leurs occupations
ordinaires.
"Celui qui prend le risque d’agresser une
personne au marché ou qui va au marché, s’expose à la loi", a-t-il prévenu.
S'agissant
des dispositions régissant la République, le ministre l’administration
territoriale, Payadowa Boukpessi a relevé un manque de volonté des acteurs
politiques à observer ses mesures judiciaires
"Nous
ne voulons pas dire que les partis politiques ne connaissent les textes, mais
nous avons le sentiment qu’ils ne veulent pas les respecter", a-t-il
déclaré.
C'est la
deuxième fois que l'opposition appelle à la journée "Togo Mort" depuis le début des manifestations le 19 août
dernier.
Esaïe EDOH
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