A l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la non-violence, le Ton de la Jeunesse Patriotique (TJP) est monté au créneau pour appeler la classe politique togolaise au dialogue afin d'éviter le chao vu la situation actuelle que traverse le pays. C'était lors d'une conférence de presse tenue lundi à Lomé.
Le TJP,
comme l'indique son slogan (Au nom de la patrie acceptons-nous!), pense que
les Togolais doivent s'accepter malgré les divergences politiques. La situation
politique actuelle du pays bien qu'elle prenne de l'ampleur ne doit pas amener
les fils et les filles de la même nation à s'affronter.
Pour ce
mouvement de la jeunesse, la situation actuelle résulte de la mauvaise
foi des acteurs politiques qui refusent de trouver un accord pour la mise en œuvre
des réformes.
"Il est à souligner que ces dilatoires de la
classe politique, irritent les populations qui attendent ces réformes avec
impatience" lit-on à travers la déclaration liminaire du mouvement.
Le 05
septembre dernier, le gouvernement a adopté un projet de loi de révision
constitutionnelle et répond en parti à la demande de l'opposition. Le TJP
salue cette initiative gouvernementale et invite les acteurs politiques notamment
ceux de l'opposition à dépassionner les débat et à œuvrer pour la mise en œuvre
des réformes.
"Le TPJ prend acte de cette initiative du
gouvernement bien qu'elle soit tardive et encourage les parties prenantes
d'œuvrer dans un esprit patriotique à l'aboutissement de ces réformes", conseille-t-il, et de poursuivre "par
ailleurs, le TJP invite les acteurs politiques en l'occurrence ceux de
l'opposition, à dépassionner les débats et éviter les surenchères".
Comme
solution, le TJP propose l'organisation des prochaines élections par la
communauté internationale.
"Vu l'ampleur de la crise de confiance entre
les acteurs politiques le TJP lance un appel à la France, aux États Unis et à
l'ONU à venir jouer le rôle de la CENI pour l'organisation des prochains
scrutins comme en 1958 afin de préserver la paix et la cohésion" conseille-t-il.
Pour finir,
il a condamné les bavures des forces de l'ordre lors des manifestations et
s'est incliné devant la mémoire des victimes.
Esaïe EDOH
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