Depuis le 19 août dernier, l'opposition ne cesse d'organiser des manifestations publiques pour réclamer le retour à la constitution de 1992, le vote de la diaspora, le départ de Faure Gnassingbé du pouvoir et la libération des détenus politiques. Malheureusement ces manifestations sont souvent émaillées de violences. Faisant ce constat, le Collectif des Jeunes pour le développement (CJD) en collaboration avec le Mouvement des Jeunes pour la Paix (MJP), demande la révision de la loi du 16 mai 2011 sur les libertés de réunion et de manifestation publiques pacifiques, appelée communément « Loi Bodjona ».
Au cours d’un meeting de sensibilisation des jeunes du quartier d’Adéwui à
Lomé sur la paix, le CJD et le MJP ont déploré les actes d'incivisme et de
vandalisme, enregistrés à plusieurs reprises lors des manifestations publiques
de l'opposition.
« Les
manifestations de rue ont suffisamment causé du tort à la jeunesse togolaise.
Elles ont détourné de nombreux jeunes de la préparation de leur avenir et causé
la mort d’autres, elles ont entamé le tissu économique et remis en cause
l’espoir des jeunes qui n’en peuvent plus de voir les investisseurs reporter
leur déplacement à Lomé », indiquent les deux
associations dans une déclaration liminaire.
A ce jour, le CJD et le MJP disent continuent d’enregistrer des
« victimes" des manifestations de l'opposition parmi
leurs membres et partenaires. Vu le nombre élevé des victimes, les deux
organisations de jeunes souhaitent et invitent le gouvernement à prendre des
« mesures idoines »
pour « mettre
fin aux manifestations violentes qui ont entamé dangereusement l’économie du
pays ».
« On
aurait dit que c’est à dessein que cette frange de l’opposition organise ces
manifestations violentes dans le but d’impacter négativement l’économie du pays »,
jugent-ils.
Dans leur déclaration, ils n'ont pas manqué de saluer les « mesures
d’apaisement » prises par le
chef de l’Etat, Faure Gnassingbé en appelant au dialogue en vue de trouver des
solutions à la crise sociopolitique. S'alignant derrière la mesure prise par le
gouvernement, le CJD et le MJP ont à leur tour lancé un appel aux acteurs
politiques, afin, qu’ils saisissent la main tendue du président Faure pour une
sortie de crise.
Le CJD et le MJP sont deux associations de jeunes engagées pour la
promotion de paix et des valeurs citoyennes.
Thierry
AFFANOUKOE
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