Tous les 20 novembre et ce depuis 1989, est célébré à travers l'Afrique, la Journée de l'industrialisation africaine. Au Togo, pour marquer l'édition 2017 de cette célébration, une cérémonie symbolique a été organisée lundi à Lomé sur le site de la société WAFO Industry située dans la zone portuaire.
Cette année,
les initiateurs de cette journée, en l'occurrence l'Union Africaine (UA) et l'Organisation
des Nations Unies (ONU), ont mis un accent particulier sur les liens entre le
développement industriel et les progrès de l’Afrique vers la création d’une
zone de libre-échange continentale.
En effet,
cette journée est initiée pour à amener les États africains à prendre
conscience du rôle important de l'industrialisation dans le renforcement de la
compétitivité des marchés. Elle a également pour but de permettre l’identification des mesures
nécessaires disponibles en vue de l'industrialisation dans les pays africains.
Cette
journée est également initiée pour sensibiliser l’opinion publique sur
l’importance du développement industriel africain dans la mise en place d’une
zone de libre-échange continentale durable, permettant ainsi de contribuer à la
croissance économique de l’Afrique et d’éradiquer la pauvreté.
Pour le
ministre de l’industrie et du tourisme, Yaovi Attigbé Ihou (Photo), l'Afrique
fait face à une forte concurrence sur le marché international. Voilà pourquoi
il a salué les femmes et hommes courageux continuent d’investir dans
l’industrie africaine.
"Avec la ZLEC, les dirigeants africains,
visent à créer un seul marché continental pour les biens et services, la libre
circulation des hommes et femmes d’affaires et des investissements en vue de
développer le commerce intra-africain", a-t-il annoncé comme perspective des
Chefs d'États Africains pour faire face à la concurrence sur le marché.
De son côté,
la coordinatrice du système des national unis au Togo, Khardiata Lo N’Diaye, a rappelé
l'engagement de l'ONU à soutenir l'industrialisation de l'Afrique.
Rappelons
que l'industrie est l’un des principaux moteurs de croissance économique et de
création d’emplois en Afrique.
Esaïe EDOH
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