La crise sociopolitique que traverse le Togo, depuis
le 19 août entame sérieusement le crédit du président de la République Faure
Gnassingbé, dont la côte de popularité est en forte baisse dans la rue.
Jamais le modèle de gouvernance de Faure Gnassingbé (Photo)
n’a été aussi décrié par les togolais, ce malgré les professions de foi sur le
devoir d’exemplarité du régime. La rupture d’avec les pratiques sous le
régime de feu Gnassingbé Eyadéma est
difficile.
Il est contesté non seulement parce que les « Gnassingbé » gouvernent
depuis une cinquantaine d’année le Togo, mais aussi parce que durant ses 12 ans
de règne sa politique sociale est illisible voire inexistante. Sous Faure
Gnassingbé, les togolais ont faim, n’arrivent pas à se soigner, sont sans
emplois etc…. Voilà le pourquoi la rue grogne contre lui.
Sa sortie médiatique dans le magazine panafricain
Jeune Afrique pour sauver la face passe mal dans l’opinion.
Mais Faure Gnassingbé conscient de la situation
actuelle, tente vaille que vaille de sauver l’essentiel. La thérapie choque
pour désamorcer cette crise sociopolitique est d’ouvrir un dialogue avec les
acteurs politiques et surtout de répondre aux besoins sociaux de la population.
Et, l’homme « simple » n’attend pas pour
agir. Déjà, son gouvernement fait voter à l’Assemblée nationale un budget dont
44% du budget seront consacrés aux secteurs sociaux notamment la santé,
l’éducation et le développement socio-économique à la base afin de
relever les défis de la pauvreté surtout en milieu rural, le niveau du chômage,
le sous-emploi en particulier chez les jeunes afin de préserver
durablement la paix sociale et la cohésion nationale.
Mais reste à savoir si la mayonnaise va prendre, car aucune
popularité, au sommet, n’est à l’abri d’un faux pas. Gare à la récidive
toutefois !
Edem KOAMI
Faure est un nul et il demeurer nul. Qu'est qu'il n'a pas promis en 2005? Aujourd'hui 12ans après il va nous dire quoi? Il nous fait honte. Qu'il aille se reposer. Moi je croyais que jeune il allait nous surprendre par sa vision pour le pays malgré les contestations en 2005, c'est mèna je comprends. C'est un goungounbè comme on le dit chez nous. La honte
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