Le groupe des 7 des organisations de la société civile à savoir le WANEP-Togo, la CNSC-Togo, l’ACAT-Togo, le CACIT, le REPSFECO-Togo, le CEJP-Togo et la SAAD a rendu public jeudi à Lomé son document de position du G7 sur le 27èm dialogue politique en république du Togo. Un document qui fait le point de la crise togolaise et des recommandations pour la réussite de ce dialogue en vue d’une sortie de crise.
Au cours d’une conférence de presse, le G7 a exprimé ses inquiétudes
par rapport au blocage dans le dialogue. Pour le G7, les togolais doivent se
dépasser et continuer par se parler pour
trouver une solution politique à la crise.
Dans sa mission de monitoring du 27èm dialogue politique
inter-togolais, le G7 croit que pouvoir et opposition peuvent arriver à un consensus
pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles que d’attendre le 31
juillet prochain pour avoir la feuille de route de la CEDEAO.
Dans ses recommandations, le G7 demande aux facilitateurs
de s’en tenir à l’ordre prévu dans le règlement intérieur du dialogue et de
prioriser les points cruciaux relatifs aux réformes constitutionnelles,
institutionnelles, électorales et la mise en place du comité de suivi issu du
dialogue, renforcer l’équipe de médiation par des personnalités et techniciens
qui mettront à contribution leur expertise au service des facilitateurs,
s’investir et inviter le gouvernement à œuvrer pour le retour des personnes
déplacées.
Aux protagonistes de la crise, il leurs demande de créer
des conditions pour parvenir à un accord global constitué des points d’accord
sur les différents sujets à l’ordre du jour et faire libérer toutes les
personnes détenues dans le cadre des manifestations publiques.
« Nous
demandons aux acteurs d’appliquer les règles élémentaires de la négociation.
Lâcher le lest et gagner quelque chose », a indiqué Jeannine Agounke-Adandogou,
Présidente du REPSFECO-Togo.
Et de poursuivre que dans la crise togolaise : « les chefs
d’Etat de la CEDEAO doivent privilégier l’intérêt général du peuple togolais, en
s’assurant du respect des principes de démocratie et de bonne gouvernance et
de redéfinir un nouveau calendrier, pour la poursuite du dialogue qui doit
déboucher sur un accord réel autour des réformes constitutionnelles et
institutionnelles, avant la fin de l’année 2018 ».
Par ailleurs, le G7 exhorte les acteurs de la crise
à poursuivre le dialogue même au-delà de la date du 31juillet.
« La
feuille de route de la CEDEAO ne sera pas magique. Il faut que nos compatriotes
sachent que quelle que soit les recommandations de l’institution, il
appartiendra aux Togolais de prendre des responsabilités et c’est là où
j’interpelle les protagonistes de la crise à poursuivre les discussions », a souhaité Bruno Haden, secrétaire
général d’ACAT-Togo.
Edem
KOAMI
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