Le Togo fait partie aujourd'hui des pays en pleine croissance économique. Ceci à travers plusieurs projets et réformes qui ont permis d'obtenir des résultats économiques et sociaux appréciables. Ce qui frappe à l'œil ces dernier temps, c'est le Plan National de Développement (PND) qui vient d’être adopté et le président Faure Gnassingbé (Photo) en parle dans les colonnes de Jeune Afrique.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2030 des
Nations Unies et dans celui de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Il établit
un juste équilibre entre les piliers économiques, sociaux et environnementaux, condition
nécessaire au changement du paradigme de développement.
En effet, l’Afrique qui fait face à des tendances
importantes en matière de démographie, de technologie et de changement
climatique nécessite des politiques d’accompagnement ciblées. C'est dans cette
logique que le Togo affiche une ambition commune guidée par un niveau de
sophistication et de cohérence des politiques publiques qui ne réussira que
grâce à de meilleures compétences managériales.
"L’environnement de
notre pays est marqué par une saine et stimulante compétition. Le Togo n’est pas
le seul à vouloir devenir un hub logistique et financier d’excellence, par
exemple. Je reste confiant néanmoins, car nous pouvons compter sur un aéroport
moderne et nous projetons d’en construire un deuxième. Notre port est bien
positionné, et nous avons la capacité de développer des infrastructures
routières interconnectées plus rapidement et à moindre coût compte tenu
de la taille modeste de notre territoire. De nombreuses banques
internationales, y compris parmi les plus grands établissements panafricains, ont
choisi d’installer leurs sièges et opérations à Lomé. La sécurité
et la qualité de la vie urbaine rendent également le pays attrayant. Avec le
développement des services en matière de TIC et une éducation de qualité,
le Togo disposera d’atouts nécessaires pour aller plus vite", déclare le président Faure Gnassingbé dans les colonnes de Jeune Afrique.
Le président Faure Gnassingbé relève également que le
Togo fait partie aujourd'hui des pays en plein essor industriel.
"Nous ne sommes pas
non plus les seuls à vouloir nous industrialiser rapidement. Là aussi, le PND
met l’accent sur des moyens concrets: ajouter de la valeur à nos matières
premières, en nous concentrant d’abord sur l’industrie du phosphate et la
transformation de nos produits agricoles, et ainsi tirer parti de la diversité
et de l’importance de la contribution du secteur primaire à notre économie.
Mais aussi absorber une partie de la délocalisation de la production
manufacturière des pays asiatiques émergents", souligne-t-il.
Il juge également que pour un développement dans
le domaine agricole, "il est important de se focaliser sur un nombre restreint de filières et
d’en maîtriser la chaîne de valeur par la création d’un écosystème
transformateur".
Quant à la méthode, dit-il, "il nous faut dépasser les approches sectorielles et
mettre en œuvre des interventions qui répondent à un nombre limité de priorités
et qui requièrent une plus grande collaboration entre les parties prenantes. Il
est primordial que l’ensemble de la société s’approprie le PND et que celui-ci
devienne notre pacte social. L’engagement de tous les acteurs sera la clé.
Attirer les investisseurs et leur permettre de réaliser des projets économiques
structurants requiert une stabilité macroéconomique, une prévisibilité des
politiques d’accompagnement et une bonne image internationale".
L'atteinte de ces objectifs à en croire Faure
Gnassingbé, n’est pas en contradiction avec la création d’emploi ou le
développement social.
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