Alors que les autorités sécuritaires togolaises recherchent activement les profanateurs des lieux de cultes des musulmans à Agoé, dans la banlieue nord de Lomé, Tikpi Atachadam, le président du Parti National Panafricain (PNP) croit connaitre le "commanditaire" de ces actes de vandalisme. L’instigateur du 19 août, accuse Faure Gnassingbé, d’être derrière les incendies des mosquées.
Silencieux depuis quelques mois, Tikpi Atchadam (Photo), le leader du PNP fait
parler de lui à l'occasion du 1e
anniversaire du 19 août 2017, date désormais historique à laquelle, il a
failli renverser le pouvoir de Faure Gnassingbé. Dans sa sortie à cette
occasion, au-delà de l'analyse de la situation actuelle qui prévaut dans le
pays, le président du PNP a pointé du doigt accusateur le président de la
République, Faure Gnassingbé d'être derrière les incendies des mosquées et des
destructions des exemplaires de corans auxquelles l'on assiste ces derniers
jours, à Lomé.
Tikpi Atchadam explique cette accusation par le comportement de Faure
Gnassingbé qui passe par des actes de division pour divertir le peuple quand il
se retrouve devant des situations délicates. Pour lui, c'est un acte diligenté
contre son parti et ses frères de même ethnie et religion.
"A chaque fois
qu’il est en difficulté, ce régime tente toujours de mettre en conflit les
éléments de la division. Si confusion entre le politique et le religieux il y
a, il convient de la chercher du côté du régime prêt à tout pour s’opposer à
l’alternance dans notre pays. Cette confusion est volontaire. C’est dans cette
confusion diabolique que le régime fait payer cher à ceux qui partagent avec le
président du PNP l’ethnie et la religion. Cette démarche n’est pas une
nouveauté", a-t-il déclaré.
Pour Tikpi Atchadam, ceux qui posent les actes de profanation des lieux des
cultes des musulman n'ont aucune motivation religieuse mais purement
politiques.
Il est d'ailleurs convaincu que c'est un piège du gouvernement togolais
pour accuser les musulmans militants du PNP au cas où ils réagiraient. C'est
pourquoi, il leur a conseillé de ne pas riposter.
Esaïe EDOH
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