Forte d’une expérience de près de dix ans chez Reed Expositions France, leader mondial dans l’organisation de salons, et dans la direction de plusieurs événements culturels, économiques et politiques, Aminata Diop Johnson (Photo), directrice de l’Agence Culturelle Africaine, et promotrice de « Le Pavillon des Lettres d’Afrique », est attendue à Lomé. Sa visite s’inscrit dans le cadre de la première édition du « Mois de la Diaspora » qui s’ouvre le 5 septembre prochain. Une initiative du Collectif des Jeunes pour le Développement et ses partenaires.
Quand il s’agit de la diaspora africaine, de sa visibilité et de sa
contribution au développement du continent, Aminata Diop Johnson n’hésite
jamais à faire valoir ses compétences. Au « Mois de la Diaspora » qui se tient du
5 septembre au 5 octobre 2018 au Togo, elle vient apporter son expertise en
matière de l’industrie culturelle, un secteur à promouvoir pour le
développement du continent. Ceci vient renforcer le menu des activités inscrites
à la première édition du « Mois de la Diaspora », où figurent
plusieurs visites de sites touristiques du Togo.
Aminata Diop Johnson aura à partager avec les participants au « Mois de la Diaspora » ses
expériences et ses ambitions pour l’Afrique. Celle dont les mérites ont été
loués pour avoir réussi au salon du livre de Paris avec « Le Pavillon des Lettres d’Afrique », l’entrepreneure
culturelle s’investit à construire un
trait d’union entre le continent-mère et sa diaspora pour faire de la culture
un levier de développement, de partage et de fraternité.
« Les auteurs et éditeurs des pays
africains souhaitaient venir au Salon mais n'en avaient pas vraiment les
moyens. Il existe une grande différence entre des auteurs édités par une maison
locale et ceux qui le sont en France. Nous essayons de pallier le manque de
moyens et de bonnes pratiques, d'établir des connexions entre les
pays, comment faire la jonction entre d'éminents rendez-vous littéraires
africains avec les éditeurs français(…) Ensemble, on est plus fort. Il était
temps de donner une visibilité aux pays d'Afrique à travers le livre, parce
qu'on dit que les écrits restent. Et moi j'y crois », confiait-elle,
il y a quelques mois au journal Le Point.
Placé sous le thème « Émigration, décentralisation et opportunités de
développement », Le « Mois de la
Diaspora » initié par la
Cellule Diaspora du Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD-TOGO) et
ses partenaires African Forum Diaspora (AFD), Colombe Verte Internationale
(CVI), et World Helpers International
entend être un cadre de rencontre annuelle devant mettre ensemble les compétences de la
diaspora et celles des communautés à la base en vue de discuter des mécanismes
de collaboration, de partage d’expériences, de participation directe ou de mise
en commun de moyens pour la réalisation des projets et programmes de
développement à la base.
Par ailleurs, selon les
organisateurs, il s’agit d’inciter les gouvernements africains à s’informer
davantage sur les membres de leur diaspora et créer des liens plus solides avec
eux afin de mettre en place des politiques plus cohérentes pour susciter leur
intérêt. Que des mesures urgentes soient prises pour permettre de
capter leurs financements. Bref, amener
les gouvernements des pays africains à intégrer effectivement la diaspora dans
leurs stratégies de développement.
Eli
Goka Lefils
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