Militants, sympathisants et responsables de la C14 étaient dans les rues de Lomé et de l'intérieur du pays ce jeudi pour le compte de la première journée des marches de protestation. Ils étaient nombreux à se mobiliser pour ces manifestations. Et une fois encore, la CEDEAO a été invitée à prendre ses responsabilités dans la résolution de la crise politique togolaise.
Partis de Bè-Gakpoto et du carrefour du marché de Bè
pour chuter devant l’église des Assemblées de Dieu à Anfamé, les manifestants
réclamaient au pouvoir de Faure Gnassingbé, l’arrêt du processus électoral, la
mise en œuvre des réformes constitutionnelles et la mise en œuvre des mesures
d’apaisement. Ils ont également appelé la CEDEAO à prendre des mesures
fermes vis-à-vis du pouvoir de Faure Gnassingbé.
Pour Brigitte Adjamagbo-Johnson "l’avenir de plus
de 7 millions d’âmes dépend de la réaction de l’institution sous régionale".
De son côté, le chef de file de l'opposition,
Jean-Pierre Fabre a souligné que "le processus électoral tel qu’il se déroule doit être arrêté"
et a relevé la nécessité d'une "CENI inclusive et paritaire".
La coordinatrice a également dans son intervention
fait part de son impression vis-à-vis de la "forte mobilisation " des
manifestants. Pour elle, cette mobilisation traduit la détermination du
peuple de ne céder au "passage en force" du
pouvoir.
"Tout le monde sait que le
pouvoir est dans l’erreur, que sa position est aux antipodes des aspirations
profondes des Togolais. Si le pouvoir ne veut pas céder, ce n’est pas le peuple
qui cédera", a-t-elle précisé.
La manifestation se poursuit ce samedi sur l'ensemble
du territoire national.
Esaïe EDOH
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