Les acteurs de défense des droits de l'Homme, notamment des enfants, étaient vendredi à Lomé en atelier de renforcement de capacités sur leurs droits dans l’exercice de leur fonction. La rencontre financée par Plan International Togo, a réuni les acteurs issus du Forum des Organisations de Défense des Droits de l’Enfant au Togo (FODDET) et la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains au Togo (CTDDH).
Cet atelier s'inscrit dans le cadre du
projet Suivi des Droits de l’Enfant et Redevabilité de l’État au
Togo.
D'après François Ali, directeur du projet, cet atelier
permettra aux organisations de la société civile de s’organiser de manière à ce
qu’elles mettent en place un dispositif les protéger dans le cadre de leur
travail.
"C’est pour ça que
Plan International en collaboration avec les organisations de la société civile
pour les droits de l’enfant au Togo sont en train de travailler pour voir dans
quelle mesure elles peuvent mettre en place une plateforme de défenseurs des
droits de l’enfant. Mais une plateforme de ce genre ne devrait pas être une
création bis puisqu’il existe déjà sur le terrain des organisations qui œuvrent
déjà dans ce sens notamment la CTDDH. Il s’agit de voir comment on peut
intégrer les dimensions spécifiques des défenseurs de la protection des droits
de l’enfant", a-t-il expliqué.
Le but de cette rencontre, c'est aussi de contribuer à
une meilleure compréhension de la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits
Humains pour une intégration de la composante "défenseurs des droits de l’enfant" en son sein.
Pour Bonaventure Mawuvi, le président de la CTDDH, la
situation des défenseurs des droits de l’Homme au Togo n’est pas enviable. Elle
recule en terme de liberté d’expression et des manifestations publiques.
"C’est inquiétant et cela se répercute sur nous en tant que défenseurs des droits de l’Homme", a-t-il souligné.
Ce projet Suivi des Droits de
l’Enfant et Redevabilité de l’État au Togo a pour
objectif de contribuer au renforcement des capacités de plusieurs acteurs
impliqués dans la promotion et la protection des droits de l’enfant afin qu’ils
puissent mener des actions de plaidoyer. Il a déjà
permis de renforcer la capacité des responsables communaux, et les
parlementaires.
GAPOLA
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