En compagnie d’Ildevert-Honoré Kouawo Tchawalassou, directeur du Projet de Développement Rural de la Plaine de Djagblé (PDRD), une délégation interministérielle a visité jeudi, les sites dudit projet. Conduite par Koutéra Bataka, ministre de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique et Bouraima Kanfitine Tchede-Issa, ministre délégué auprès du ministre de l’Eau, de l’Équipement Rural et de l’Hydraulique Villageoise, la visite a permis à la délégation de s’imprégner de l'état d'avancement des travaux du Projet de Développement Rural de la Plaine de Djagblé.
A
un an de son lancement, le PDRD enregistre 32% de taux d’exécution des travaux
tandis que la mise en œuvre du projet dans son ensemble (prenant en compte les
volets mise en place de l'association des bénéficiaires, formation,
alphabétisation et sensibilisation) est aujourd'hui de 45%.
Cofinancé par la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), la Banque Islamique de Développement (BID) et
l’État togolais pour un montant de 9.6 milliards de francs Cfa, le PDRD vise à
contribuer à l’autosuffisance alimentaire, à améliorer les conditions de vie
des populations des localités concernées et à lutter contre la pauvreté à
travers la mise en œuvre de façon cohérente des sept (07) principales
composantes, notamment : l’aménagement des terres agricoles ; l’appui à la production agricole ; les
mesures d’accompagnement ; la formation, la sensibilisation
-vulgarisation ; l’appui à l’Unité d’Exécution du Projet (UEP) ; les
prestations de services de consultation et les prestations de service d’un
cabinet d’audit et Atelier de lancement du Projet.
En effet, le PDRD se situe dans les orientations
contextuelles du PND et vise le développement et la diversification des
cultures vivrières en mettant un accent particulier sur l’intensification de la
culture du riz à travers l’aménagement d’un périmètre irrigué de 340 ha avec la
réalisation des infrastructures socio-collectives (mini AEP, magasins avec
aires de séchage, pistes de désenclavement, centre de santé et bâtiments
scolaires).
Hormis le secteur agricole, il convient de noter que
le PDRD touche d’autres secteurs comme la santé, l’éducation, l’eau et
l’environnement en vue de produire un impact significatif sur les conditions de
vie des populations de la zone. Une dizaine de villages des cantons de Djagblé
et d’Abobo dans la préfecture de Zio sont directement bénéficiaires dudit
projet.
Selon Koutéra Bataka, ministre de l’Agriculture, de la Production Animale et
Halieutique, l’évolution des travaux est rassurante et dans quelques mois, les
producteurs pourront exploiter le site.
« On
est heureux de constater que globalement les chantiers sont bien avancés, des
travaux sont déjà finalisés, il y a des bâtiments scolaires déjà occupés par
les élèves. Du côté agricole, les engins sont en train de faire les gros
travaux d’aménagement du site. Le canal est en train d’être apprêté. Si tout va
bien d’ici quelques mois, les producteurs pourront commencer à exploiter ce
site. Ce qui nous réjouit particulièrement. On est dans le bon délai
d’exécution de la plupart des travaux », a-t-il déclaré.
Pour Bouraima
Kanfitine Tchede-Issa, ministre délégué auprès du ministre de
l’Eau, de l’Equipement Rural et de l’Hydraulique Villageoise, tout sera mis en œuvre
pour des ouvrages de qualité.
« Nous
prendrons toutes les dispositions pour que ces ouvrages soient réalisés suivant
les règles de l’art et conformément aux prescriptions techniques », a-t-il
indiqué.
Notons
que les travaux du PDRD ont été lancés le 22 février 2017, par Faure Gnassingbé.
Edem
KOAMI
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