Après l'élimination des Éperviers du Togo pour la CAN 2019 et après les déclarations fracassantes du sélectionneur national, le public sportif, d'une seule voix, réclame la démission de Claude Le Roy. Pour joindre l'acte à la parole, le Mouvement Martin Luther King, une organisation de la société civile, a organisé samedi, un sit-in à la devanture du Stade Municipal de Lomé. Malgré que le nombre ne soit pas pléthorique, les manifestants ont été dispersés par des gaz lacrymogènes. Le motif est que le sit-in prend désormais une allure de marche, ce qui n'est pas autorisée par l'autorité compétente.
Sur un goût d'inachevé, le pasteur Édoh Komi, premier
responsable du MMLK, pense que les manifestants sont toujours restés dans les
périmètres du Stade Municipal de Lomé et cette interruption est due à une
incompréhension entre les forces de l'ordre et les manifestants.
"Le
sit-in a été dispersé pour faute d'incompréhension entre les forces de l'ordre
et nous. Nous étions encore dans le périmètre du Stade Omnisport de Lomé. On
n'a pas dérapé pour que les forces de l'ordre puissent lancer des gaz
lacrymogènes", a-t-il indiqué.
Pour le pasteur Édoh Komi, le MMLK va mettre la
pression pour que le technicien français puisse partir et s'il persiste, un mot
d'ordre de boycott planera sur les prochains matchs des Éperviers à domicile.
"On
a manifesté pour que Claude Le Roy puisse partir et nous sommes dans cette
logique et dans cette dynamique. Il faut que le gouvernement togolais et Claude
Le Roy puissent tirer les conséquences de tout ce qui adviendra. Le plus
important est que le message soit passé. Claude Le Roy doit partir et c'est la
moindre des choses qu'on doit savoir. Si Claude Le Roy persiste il y aura
désormais le boycott des matchs des Éperviers parce que nous ne voulons plus de
lui, il n'y a plus de communion. Il faut alors mettre la pression sur le
gouvernement togolais pour que Claude Le Roy partent avant que le choses ne le
quittent", a-t-il dit.
Vivement que ces différentes manifestations puissent
porter leur fruit en interpellant le chef de l'État à prendre la décision
idoine.
Après le sit-in du MMLK, en mai prochain, l'ONG
Urgences Panafricanistes branche Togo, sera encore une fois dans les rues pour
protester contre le maintien de Claude Le Roy à son poste.
John ATTISSO
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