Dans le cadre de la célébration de la journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et de l’établissement des statistiques de l’état civil, le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales a organisé, ce jeudi 08 août à l’hôtel Sarakawa de Lomé, une cérémonie de lancement officiel. De quoi a-t-il été question ?
L’état
civil, d’après le dictionnaire Larousse, désigne « l'ensemble des qualités et des évènements
qui différencient une personne d'une autre dans la société ». Par extension, c'est également l'appellation donnée
aux services administratifs qui reçoivent les déclarations et conservent les
registres concernant les naissances, les mariages et les décès.
"Des actes de naissance pour tous,
une nécessité pour la protection des droits humains et pour la promotion de
l’inclusion"
A
travers ce thème, les organisateurs ont énuméré, pêle-mêle, les multiples
avantages d’un acte de naissance dans la vie de tout homme. S’inscrivant dans ce
registre, le ministre Payadowa Boukpessi a rassuré que « la célébration de la journée africaine
de l’enregistrement des faits d’état civil et de l’établissement des statistiques de l’Etat civil témoigne à
suffisance de ce souci d’inclusion de tous les citoyens ».
« L’état civil apparaît
dès lors comme un maillon essentiel », a-t-il tonné. En
homme avisé, il invite tous les parents « à prendre conscience de l’enregistrement systématique
de chaque enfant en le déclarant à la naissance et dans le délai fixé par le
législateur ». S’agissant des maires, chefs traditionnels, représentants
de la société civile, le ministre a appelé à plus de responsabilité et
d’engagement pour atteindre le résultat escompté, celui d’amener la population
à déclarer les enfants à l’état civil.
Il
est à rappeler qu’« en vue d’encourager les enregistrements, le gouvernement a prolongé
le délai au cours duquel les enfants doivent être déclarés. De 30 jours, ce
délai est maintenant passé à 45 jours » a
parachevé le ministre Payadowa Boukpessi.
Tino
A.
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