« L’Éclat du Bien-être » est institué pour développer le
tourisme du bien-être. Il s’agit d’un rendez-vous d’affaires, de partage et
d’expérience où les promoteurs du made in Africa se retrouvent pour
essentiellement apporter des solutions à la cosmétique.
« Nous
avons compris que des gens ont des problèmes avec les produits chimiques.
A l’Éclat du Bien-être, nous leur donnons l’occasion d’être avec la nature, de
chercher les odeurs et les couleurs, des vertus des plantes, d’approcher les
connaisseurs et de voir par quel moyen ces plantes qui nous entourent peuvent
nous aider à entretenir la peau, les cheveux et autres parties du corps pour
avoir une beauté naturelle et saine », a
expliqué Éric Ametsipe, président du bureau exécutif de la VMB.
L’événement selon lui vise également la promotion des
produits locaux et le tourisme, considéré comme un secteur clé dans la
réalisation du Plan National de Développement (PND).
UNE PREMIÈRE JOURNÉE BIEN REMPLIE
Au premier jour, le programme déroulé a été
essentiellement consacré à une conférence-débat sur la dépigmentation et
les ODD, l’entretien de la peau noire et les vertus des plantes. Un
atelier des peintures végétales a été aussi observé.
L'un des points points forts de la journée est la nomination de Wounseou Napo, ambassadrice de l'entretien et de la protection de la forêt.
L'un des points points forts de la journée est la nomination de Wounseou Napo, ambassadrice de l'entretien et de la protection de la forêt.
Les différentes communications ont été faites par
d’éminentes personnalités réputées dans leur domaine. Entre autres Maryam
Muhammad-Ebassa, ambassadrice VMB, directrice générale et promotrice de l'entreprise Earth Essence Soap à Cotonou au Bénin et Senah Alouka, présentateur des Objectifs de Développement Durable (ODD), promoteur de la biodiversité et directeur
de la JVE (Jeunes Volontaires de l’Environnement) en Afrique dont le siège est basé à Lomé.
Pour Mme Muhammed-Ebassa, la dépigmentation n’est plus une option
aujourd’hui en Afrique, c’est une exclusion. La dépigmentation,
argumente-t-elle a des conséquences graves sur la santé, sur l’économie et même
sur le psychique des individus.
« Pour
une Afrique qui se bat pour émerger, utiliser 450 mille de francs pour encore
détériorer sa santé, pire se retrouver à l’hôpital avec des maux de reins, de
diabète et de nerfs, je pense que ce n’est plus possible aujourd’hui », a-t-elle ajouté.
Même son chez M. Alouka qui après avoir invité les
participants à penser à des actions locales a indiqué que la question de
la dépigmentation demeure de nos jours un sujet peu intelligent.
« Nous
avons autour de nous suffisamment de matières pour conserver notre beauté. Il
est temps que les Africains que nous arrivent à faire confiance à notre
peau et nous rabattre sur les produits locaux pour notre
bien-être », a défendu
l’environnementaliste.
L’Éclat du Bien-être éditon 2019, organisé par la VMB se passe du 10 au 11 août dans les Monts Kloto avec le parrainage de la présidente de l'Assemblée nationale, Yawa D. Tsegan, native du Grand Kloto. Une occasion de taille pour démontrer le rôle de la femme dans la promotion du bien-être par la nature, la culture et les métiers de beauté.
L’Éclat du Bien-être éditon 2019, organisé par la VMB se passe du 10 au 11 août dans les Monts Kloto avec le parrainage de la présidente de l'Assemblée nationale, Yawa D. Tsegan, native du Grand Kloto. Une occasion de taille pour démontrer le rôle de la femme dans la promotion du bien-être par la nature, la culture et les métiers de beauté.
La
Rédaction
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