En fin de semaine dernière, le général Yark Damehame, ministre de la sécurité et de la protection civile, a annoncé de rendre le contrôle de permis moto obligatoire à compter du 20 septembre 2019. La formation politique Nouvel Engagement Togolais (NET) salue cette initiative mais demande une période de sursis de 6 mois.
Dans un communiqué, Gerry Tamaa, le président du NET exprime sa satisfaction de la décision du ministère de la sécurité et de la protection civile.
"C’est donc avec satisfaction que le parti a
pris connaissance de la décision du gouvernement de rendre les contrôles de
permis moto obligatoires dès le 20 septembre 2019, puisque la loi portant code
de la route imposait déjà la détention du permis de conduire pour chaque
catégorie de moyen roulant", a-t-il écrit.
Bien qu'il salue l'initiative, le NET trouve que peu
de togolais peuvent remplir les conditions d'obtention de ce permis.
"...pour établir le permis de conduire, il faut
disposer d’une carte d’identité, et les différents recensements antérieurs nous
ont montré que seulement 25% des adultes togolais disposent de cette pièce. De
même, les écoles chargées de dispenser la formation en permis moto sont en
nombre insuffisant", rappelle M. Gerry.
Suite à ce constat, le président du NET "demande au ministre de la sécurité
d’appliquer les sanctions prévues par la loi graduellement, en octroyant un
sursis de six mois au cours desquels les vérifications ne feront pas l’objet de
saisie des engins roulants, mais de conseils pédagogiques afin de permettre à
toutes les personnes concernées de se mettre progressivement aux normes".
Le NET relève également que l'absence du permis de
conduire n’est pas la seule cause des accidents de route, car il est constant
que si dans les villes les accidents impliquent plus régulièrement les
motocyclistes, sur les routes nationales, les accidents sont causés par les
automobilistes, qui eux, disposent de permis de conduire.
Il invite à cet effet le gouvernement a mené une
campagne de prévention routière pour accompagner toutes les mesures prises pour
stopper l’hémorragie des accidents.
Esaïe EDOH
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