Plus les jours passent et les lugubres tentatives de braquage continuent par couler beaucoup d’encre et de salive. Ces actes délictueux, dont les motivations sont sous-tendues par des prétentions pécuniaires, ont longtemps donné du fil à retordre aux forces de sécurité, lesquelles, grâce à des stratégies intelligemment élaborées (traques, enquêtes, patrouilles inopinées et impromptues etc.) commencent par verrouiller d’un coup de maître, ces braqueurs qui empoisonnent l’espace public togolais. En témoigne l’arrestation d’un binôme de braqueurs dans la nuit du samedi 17 août. Comment se sont déroulés les faits ? Découverte !
L’histoire remonte à quelques jours seulement (la nuit du
samedi au dimanche) où Kokou Dogbé et Adossi Toussaint (ayant, tous les deux, fait
la prison pour vol à mains armées et groupement de malfaiteurs) s’apprêtaient à
commettre un autre braquage dans le quartier d’Avénou n’eut-été l’intervention
de la police. Les deux repris de justice ont été appréhendés par une équipe de
la patrouille de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) sur la
nationale numéro 3.
Selon
les explications de Yendoubé Douti, commandant
de la brigade de recherches et d’investigations :
« Les deux individus n’ont pas souhaité obtempérer malgré plusieurs sommations,
ceci a poussé la police à faire usage d’armes ». Les coups de feu qui ont occasionné
un blessé par balle, Adossi Toussaint en l’occurrence.
Les deux braqueurs étaient sur une moto immatriculée « TG CK 5960 » et se « rendaient au grand marché pour se procurer une
nouvelle machette afin de rechercher une victime à braquer. C’est en cours de
route qu’ils ont été repérés et dès qu’ils ont aperçu les agents, ils ont pris
la fuite » a révélé Yendoubé Douti au cours d’un point de
presse tenu dimanche.
S’agissant
du mode d’opération des deux criminels : « ils se mettent à circuler en duo,
repèrent les cibles jusqu’à un endroit propice et commettent leur forfait.
Après avoir contraint la victime à l’arrêt, ils tailladent celle-ci à l’aide de
leurs manchettes » a narré le
Commandant.
Visiblement, ce n’était pas le jour de chance de Kokou
Dogbé, libéré en janvier dernier après trois (03) ans de prison et Adossi
Toussaint qui a été incarcéré lui aussi en 2015. Naturellement, c’est une bonne
nouvelle pour la population togolaise qui n’en peut plus de ces actes morbides.
En tout cas, ‘’aux
grands maux les grands remèdes’’.
Tino A.
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