La semaine prochaine pourrait s’annoncer difficile pour les lecteurs et abonnées du quotidien national Togo-Presse. Les agents de la société nationale des Éditions du Togo (EDITOGO), réunis au sein du Syndicat de l’EDITOGO (SYNA-EDITOGO), à la suite d’une Assemblée générale tenue le vendredi 2 août envisagent observer un arrêt collectif de travail de 48heures à compter du mardi 13 au mercredi 14 août inclus en guise d’avertissement.
Une nouvelle grève de 48 heures est le message
essentiel que l’on pourrait retenir du courrier déposé sur la table du
directeur général de l’EDITOGO, le lundi 5 août.
Les revendications signifiées à l’employeur ne datent
pas d’aujourd’hui et restent les mêmes, entres autre, une augmentation
forfaitaire sur tous les salaires sans distinctions de catégories, une
meilleure condition de vie et de travail et les primes pharmaceutiques.
Les augmentations des prix de certains produits de
premiers nécessité couplés de l’apparition d’autres taxes, notamment la taxe
sur l’éclairage public, la future taxe sur l’habitat et des prélèvements
successifs pour le compte de l’OTR et de la CNSS montrent la misère
indescriptible à laquelle est confronté les agents de ladite société au vue de
leur salaire.
Malgré les discours de bonnes intentions des
différents ministres de tutelle qui se sont succédés, nul n’est parvenu à
trouver une solution idoine aux revendications du personnel de l’EDITOGO.
Notons que la grève sera reconductible sans préavis en
cas de non satisfaction des différentes revendications.
Cecilia LOGONI
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