90% des exportations et importations transitent par la mer. Pour amener les populations à cerner les enjeux liés à l’économie bleue, le Cluster Maritime de l’Afrique Francophone (CMAF) avec le soutien du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a présenté la principale revue indépendante francophone consacrée au maritime intitulé « Marine et Océans » au cours d’une conférence de presse à Lomé ce mercredi 7 août.
Cette revue, le 263e du genre parue au deuxième trimestre de
cette année consacre un dossier sur l’Afrique francophone et la mer. La
particularité de cette rencontre consiste à amener les journalistes « Relais de
l’information » à faire une large
diffusion du contenu de cette revue enfin de la vulgariser, de sensibiliser
et d’amener les populations à porter un regard positif sur les enjeux et
les perspectives que représente l’économie bleue.
Il a été question au cours de cette rencontre avec la
presse, d’aborder les questions du transport maritime, de l’insécurité
maritime, de la surpêche, de la pêche illégale et du tourisme maritime.
«
Face à la démographie galopante de nos différents pays, nous comptons
énormément sur la mer pour tirer les ressources animales et végétales
permettant de nourrir nos populations », a souligné
Charles Gafan, président du Cluster Maritime d’Afrique francophone.
« La
mer est encore capable de nous fournir les réserves naturelles et les voies
d’importation et d’exportation nécessaires. Pour toutes ces raisons et dans
l’immédiat, les enjeux auxquels nous devons faire face sont d’ordre
économiques, environnementaux et sécuritaires », a-t-il poursuivi.
Selon Erenest Tindo, le secrétaire général du CMAF, 46%
des africains sont touchés par la pauvreté. Alors, il faut valoriser les potentialités que
présente l’économie bleue à travers de nouveaux métiers pour l’emploi des
jeunes.
« Il
nous faut sécuriser nos espaces maritimes, protéger nos mers afin de pouvoir
tirer le meilleur parti durablement pour nous-même et pour les générations à
venir », a-t-il expliqué.
Rappelons que le CMAF est une association régie par la
loi de 1901 et rassemble en son sein les acteurs de l’écosystème
maritime, de l’industrie et aux services et activités maritimes de toute
nature. Ayant son siège à Lomé, le CMAF est dirigé par un Conseil
d’Administration de dix (10) membres. Il compte aujourd’hui 21 pays membres de
plein droit de l’Organisation Internationale de la Francophonie dont la mission
est de défendre l’intérêt de l’ensemble de la filière maritime en intervenant
auprès des décideurs, des pouvoirs publics et des organismes régionaux.
Cecilia LOGONI
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