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Zébib Bassam |
Après le maintien en D1, Gbohloe-su fait peau neuve. L'instance dirigeante de l'équipe a officialisé son nouvel entraîneur. Il s'agit du Libanais Zébib Bassam.
Arrivé comme un véritable renfort de Gbohloe-su, Zébib
Bassam a pour objectif de rendre plus compétitive l'équipe des Lacs. Le bureau
lui a assigné comme objectif premier, la figuration dans les deux premières
places à l'issue de la saison 2019-2020 qui s'ouvre le 15 septembre prochain.
Ce n'est pas un inconnu du football togolais, ni du
football africain. Il a entraîné l'équipe d'Agaza entre 2004 et 2005. Avec
l'équipe de Gbossimé, il a gagné la Coupe du Togo. Il a connu d'autres clubs
sur le continent à l'instar d'ASFAG et Tabounsou en Guinée. Sans oublier des clubs
entraînés en Côte d'Ivoire et au Burundi.
Ancien joueur des Dragons de l'Ouémé au Bénin, Zébib
est un amoureux du continent africain. C'est ce qu'il a tenté d'expliquer dans
un entretien avec Afrofootball55 en 2014.
"J'aime
entraîner en Afrique parce que j’y ai passé une grande partie de mon enfance et
que j’y ai grandi. D’abord au Niger où j’ai vécu 8 ans à Niamey, puis Abidjan
en Côte d’Ivoire, et le Bénin. J’ai d'ailleurs joué aux Dragons de l’Ouémé. Les
Africains sont gentils, accueillants, ils prennent le temps de vivre. Et puis
j’aime fondamentalement le football africain. Parfois, on a le plaisir de voir
simplement un match de quartier", a-t-il fait
savoir.
En plus de son amour pour l'Afrique, c'est un
entraineur qui aime travailler avec le peu de moyens qu'on lui offre. C'est ce
qu'il tente d'extérioriser. Alors, une bonne pioche pour Gbohloe-su.
"C’est
difficile. Au Togo, en Guinée et au Burundi où j’ai dirigé le Prince Louis en
2011, je n’ai pas pu faire une année complète. Sur le plan financier, un mois
on est payé et le suivant, rien ! Sur le plan des infrastructures, c’est dur.
Au Burundi, on devait partager le terrain en deux au moment des entraînements.
Pour travailler en Afrique, il faut vraiment être un passionné. Si on réussit,
c’est qu’on a cette patience, cet amour pour le continent. Parfois, on voit de
grands noms échouer en Afrique, et je crois qu’ils n’ont pas cet amour, cette
patience aussi; pour l’Afrique. Il faut savoir faire avec les moyens en place.
On doit s’adapter", a-t-il déclaré à Afrofootball55.
Avec un maigre moyen et un objectif élevé assigné à
Zébib Bassam à Gbohloe-su, l'ancien DTN du Liban a cet avantage d'avoir vécu
ces situations.
Son grand retour dans le championnat togolais sera
scruté.
Koffi VIAGBO
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