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Ces chiffres sont caractéristiques
des efforts consentis et surtout des
actions menées par le gouvernement togolais, conformément à l’engagement
pris en 2006, par le Chef d’Etat qui s’est
engagé à accélérer et intensifier la lutte contre le VIH pour mettre fin à
l’épidémie de sida d’ici à 2030.
Cette lutte passe
également par la réduction des nouvelles
infections et les décès liés à la maladie. C’est pourquoi d’ici 2020, la communauté internationale
avait fixé comme cible de réduire de 75 % le nombre des nouvelles infections par
rapport au niveau de 2010. Le Togo a engrangé des résultats non négligeables,
soit 31% de réduction des nouvelles infections. En matière de réduction des décès le pays a réussi à atteindre un taux de 34%.
On ne peut pas parler de
VIH-SIDA sans mettre l’accès sur la couverture (connaissance du
statut, accès aux antirétroviraux et la charge virale non détectable). Dans les
trois cas, le Togo a fait des
efforts avec des taux qui ne sont pas
pour autant loin de l’objectif de 90%
fixé.
Selon les statistiques, 73
% des PVVIH connaissent leur statut et 81 % parmi elles reçoivent les
antirétroviraux nécessaires à leur prise en charge. Ce qui sous-entend que fin
2018 environ 64.OOO PVVIH parmi les 110.000 dans le pays recevaient ces
médicaments. En 2019, ils sont 70.000 PVVIH à recevoir ces médicaments.
La contamination de la
mère à l’enfant fait partie également des priorités dans la lutte contre le
VIH-SIDA. Au Togo, le taux de couverture des femmes enceintes est passé de 16 %
en 2010 à 80 % en 2018. Le pays entend
rester sur cet élan et
couper définitivement la transmission du
virus de la mère à l’enfant.
En outre, les statistique montre
également que les accouchements des femmes enceintes séropositives ont permis
d’enregistrer 3725 enfants vivant nés de mères séropositives. Parmi eux 96,99%
(3613/3725) ont reçu la prophylaxie antirétrovirale.
Cette performance est due, faut-il le
rappeler à la disponibilité des ARV et à l’initiation de la prophylaxie qui se
fait en salle d’accouchement. Depuis 2016, le Togo offre chaque
année le conseil et dépistage à plus de 400.000 personnes.
Selon le Rapport annuel
de performance du MSHP, 2019, p44, la mise en œuvre du plan
d’élimination du VIH de la mère à l’enfant a permis d’avoir une couverture géographique
des services PTME dans plus de 72% des structures SMNI à la fin de l’année 2018.
Par ailleurs, pour arriver
à ces prouesses, le Togo a fait d’énormes sacrifices en termes financiers.
Au-delà des 80% de financement extérieur, le gouvernement a contribué à
hauteur de 19,6 %.
Il faut souligner que dans
le courant de l’année 2020 il est prévu d’élaborer un nouveau cadre stratégique
national 2021 – 2025 qui gardera le cap des efforts avec pour priorités la
réduction des nouvelles infections, des décès liés au VIH, l’élimination de la
transmission de la mère à l’enfant.
Soulignons que dans
l’ensemble de l’UEMOA 1.011.000 personnes vivent avec le VIH avec le plus grand
nombre en Côte d’Ivoire (460.000). On estime à 110.000 le nombre des PVVIH au
Togo.
La Rédaction
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