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Aristide Agbossoumonde |
Au rang des activités, le MIFA SA a mené trois
principales durant l'année écoulée.
Il s'agit de la structuration et le renforcement durable des capacités productives des acteurs des chaînes de valeurs, de l'amélioration de l’accès au financement des acteurs des chaînes de valeurs agricoles (CVA) et agro-industrielles à travers le partage du risque et de la coordination et gestion.
Ces activités ont permis au MIFA SA globalement,
d'obtenir pour le compte de 2019, un taux de réalisation physique de 107% et
financière de 97%.
“Le MIFA
SA en travaillant avec les institutions financières a réussi à mobiliser 8
milliards 116 millions FCFA, pour le financement des activités agricoles. On
peut retenir que 75.000 acteurs ont été impactés par ces financements dont
70.000 producteurs”, a informé Aristide Agbossoumonde.
S'agissant du renforcement des capacités des acteurs
des CVA sur les instruments du mécanisme, au total 11450 acteurs dont 40% de
femmes issues de 450 villages du territoire ont été touchés lors des réunions
foraines de sensibilisation sur le mécanisme. Dans le même cadre, plus de 545
coopératives de 11000 membres dont 379 immatriculées d’environ 7000 membres
pour près de 2000 femmes ont été mobilisées.
A travers ses activités, le MIFA SA a facilité
l’appui-conseil technique et financier aux coopératives. Près de 15.000 membres
de coopératives dont 34% femmes ont été accompagnés dans l’élaboration de plus
de 500 EOP pour des besoins d’environ 13.000 hectares.
Ces coopératives ont été aussi accompagnées dans la
distribution des intrants agricoles d’une valeur de 310 millions FCFA.
“Les
objectifs au regard de ce qui a été prévu en début d’année 2019, ont été
atteints. Puisque nous comptions atteindre 7 milliards de FCFA, mais nous
sommes à 8 milliards de financements mobilisés donc nos objectifs ont été
atteints”, a souligné le
premier responsable du MIFA SA.
Pour le compte de l’année 2020, le MIFA envisage
de se déployer sur toute l’étendue du territoire national. Selon son directeur,
cette année le cap sera mis sur le financement des chaînes de valeur qui
restent relativement très faibles par rapport au financement de l’économie
réelle.
“Il faut
qu’on arrive à accompagner les banques et les microfinances qui sont avec nous
à avoir en leur sein, des équipes techniques dédiées à l’étude des dossiers
agricoles. C’est là notre défi en 2020, si nous voulons atteindre les 50
milliards de financement de l’agriculture,” a souhaité Agbossoumondé.
La mise en place des produits d’assurance santé
agricole et de prévoyance au profit des acteurs de la chaîne de valeur agricole
est l'autre défi que compte relevé le MIFA, cette année.
Eza Agbévi
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