L'objectif
premier de cette initiative est de vivre le quotidien des pêcheurs qui
ravitaillent la population en poissons frais. Il s’agit aussi de faire une
comparaison avec les techniques de pêche moderne et traditionnelle.
Au terme de
cette journée sur la mer, le N° 1 du parti Nouvel engagement togolais (NET)
tire trois leçons.
«La première est que la pêche
en mer au Togo est dominée par les étrangers, majoritairement les ghanéens.
Léon, le capitaine talentueux de la pirogue qui nous a amené, est le seul togolais
à commander un équipage à Aného.
La seconde est
que les techniques sont rudimentaires et empiriques. La palangrotte est
systématique sur les petites pirogues, (les grandes utilisent les longs filets
que nous connaissons à Lomé) avec des morceaux de poissons comme appât (ils les
appellent sardine mais j'en suis pas certain) et ils capturent toutes sorte de
poissons. Les équipages n'ont pas de GPS, ni de sondeurs mais ils arrivent à
retrouver des spots et à naviguer sans outils spécifiques et la troisième est
que c'est un métier à risques. Ils partent souvent pour trois jours en mer,
avec un seul moteur, sans radio, et ils vont très loin, parfois du côté du
Benin. S'ils tombent en panne, ils feront alors face à de grandes difficultés.
Impossible de joindre qui que ce soit, et de donner sa position »,
a-t-il déclaré.
Face à cette
situation le député estime que le ministre en charge de la pêche doit intervenir en faveur des pêcheurs parce que, précise-t-il « il faut qu’ils soient mieux équipées et
organisés. Il y a régulièrement des pêcheurs qui meurent. Or il est sans doute
plus sain d'acheter du poisson frais pêché dans nos mers que le congelé dont on
ne connait pas l'origine».
Esaïe
EDOH
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