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Ghislain Koffi Nyaku |
Au CACIT, le suivi des recommandations se fait
conformément aux directives de l’OMCT. Le Collectif depuis sa création reste
actif dans le domaine de la lutte contre la torture et autres peines ou
traitements cruels, inhumains ou dégradants au Togo.
Il contribue d’une part, à l’élimination de la
torture, des exécutions sommaires, des disparitions, des détentions arbitraires
et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. D’autre part,
il apporte une protection aux victimes potentielles et avérées.
Selon M. Nyaku, le CACIT a initié ces dernières années
des consultations nationales avec les autres OSC, journalistes et acteurs
étatiques pour l’évaluation de la mise en œuvre par le gouvernement togolais de
la convention contre la torture et autres traitements cruels, inhumains
et dégradants.
A ces consultations, il est évalué la mise en œuvre de
la convention contre la torture depuis la dernière session du CAT. On note
également un renforcement des acteurs sur les techniques d’élaboration du
rapport alternatif et la participation à la session du Comité contre la
torture.
Mieux, les ateliers de consultation nationale pour
l’évaluation de la mise en œuvre par le gouvernement togolais de la convention
contre la torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants du
CACIT servent de cadre de réunion préparatoire et d’encadrement pour les
organisations de la société civile qui discutent des meilleures stratégies pour
s’informer et influencer la mise en œuvre des recommandations.
Ghilslain Nyaku a outre précisé que de gros efforts
ont été consentis récemment pour la protection des enfants togolais contre la
torture et les mauvais traitements. Il appelle le Bénin a en fait de même.
« Cet exercice nous permet aujourd’hui de fédérer les énergies que ce
soit au niveau étatique et de la société civile », a avoué le directeur exécutif du CACIT.
OMCT dialogue
avec les autorités béninoises
Mis à part le Togolais, la mission de l’OMCT au Bénin
a enregistré la présence de Norbert Fanou-Ako de l’ONG ESAM et Laure Elmaleh,
représentante de l’OMCT. Changement social, Amnesty International et Sœurs salésiennes
se sont faits aussi représentés.
La mission a permis d’entamer un dialogue avec les
autorités compétentes sur les recommandations formulées par le Comité contre la
Torture (CAT).
Celles-ci ont été sensibilisées à la nécessité de
s’engager sur la mise en œuvre des recommandations principales, en particulier
concernant les enfants.
Durant les 5 jours qu’a duré la mission, une visite du
quartier pour mineurs de la prison civile de Cotonou, des réunions bilatérales
avec des sommités nationales et une concertation avec les organisations de la
société civile sur la stratégie de plaidoyer et de suivi de mise en œuvre des
recommandations du CAT ont été faites.
Edem KOAMI
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