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Face à cette situation, le ministre de l’agriculture,
de la production animale et halieutique Koutéra Bataka tape du poing sur la
table.
Il a décidé que désormais pour tout incident causé par
un troupeau de bœufs, le bouvier et le propriétaire du troupeau seront arrêtés
et traduits devant la justice. Le troupeau incriminé sera saisi et vendu aux
enchères.
"Tout
bouvier et propriétaire d’animaux doivent prendre toutes les dispositions
idoines et diligentes pour gérer leurs cheptels en créant les conditions d’une
restriction intégrale de mouvements dans les exploitations agricoles, en
suivant strictement les couloirs de transhumance dûment validés par tous", indique le ministre dans un communiqué rendu public le vendredi 7 février
dernier.
Dans le but de mettre fin aux dégâts, il est demandé à
tous les éleveurs de gros bétail de faire identifier leurs animaux auprès des
services techniques. Ce qui permettra la traçabilité et une meilleure
gestion de la campagne.
Par souci de conformité à la note de service relative
à l’identification des zones de ranching, un appel est lancé au aux
collectivités locales.
Des rencontres de sensibilisation seront organisées
dans les jours dans à venir sur l'ensemble du territoire pour mieux
expliquer la décision aux concernés.
Elom KPOGLI (stagiaire)
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