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Le
numéro d’identification biométrique unique annoncé par le gouvernement togolais
a pour but d’attribuer à chaque citoyen (de toute nationalité confondue)
résidant sur le sol togolais un identifiant unique. La procédure permettra de
doter à l’horizon 2026, tous les résidents du Togo d’un Numéro d’identification unique (NIU). Ce numéro sera
composé de dix (10) chiffres, totalement aléatoire et servira de base pour les
services publics, privés et le sociaux.
Cette future disposition permettra aux entités
gouvernementales de disposer d’un élément pour communiquer ensemble et être
plus efficace dans les politiques publiques.
Cette
procédure, à en croire les autorités gouvernementales, n’a aucunement
l’intention d’écarter les populations démunies. Elle se définit comme une initiative
inclusive et participative, pour offrir la possibilité aux couches les plus vulnérables
(ne disposant pas de pièces d’identité conventionnelles) d’accéder à un élément
d’identification. La procédure biométrique est une technique qui intègre
notamment les empreintes digitales, l’iris et une photo.
Pour
la mise en œuvre effective de cette initiative, l’État fera appel à la société
civile, aux représentants des structures publiques et non gouvernementales en
leur décrivant l’importance et les modalités d’implication des différentes
parties. Ce qui permettra d’arriver à identifier les contraintes matérielles
liées aux réalités du terrain et d’échanger avec ces acteurs sur les questions
afférentes, notamment la protection des données à caractère personnel et les
possibles impacts sociaux d’un tel outil. L’idée étant d’avoir un système le
plus inclusif possible, capable de résister à la « fracture civile » entre
les différentes couches de la société.
Une
fois opérationnel, le numéro d’identification biométrique unique permettra
d’atteindre, progressivement, la couverture assurance universelle ainsi qu’une
intégration sous régionale.
Elom
KPOGLI (stagiaire)
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