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Ayelé Esther Gabiam |
Placée sous le thème : " Femme togolaise à l'aune de Beijing +25,
bilans et perspectives", la journée sera consacrée à la lutte
des droits des femmes en vue d’une prise de conscience générale. Au plan
mondial, le thème retenu est: "Je suis de la génération égalité : Levez-vous pour les
droits des Femmes".
Ce thème coïncide avec la nouvelle campagne
plurigénérationnelle de l’ONU Femmes, Génération Égalité, qui marque le 25e
anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing. Lequel
programme est adopté en 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes
tenue à Beijing, en Chine. Le Programme d’action de Beijing est considéré comme
la feuille de route la plus progressiste en matière d’autonomisation des femmes
et des filles partout dans le monde.
Selon les autorités, le thème retenu au Togo,
permettra de jeter un regard rétrospectif sur la situation de la femme
togolaise. Il s’agira d’envisager les pistes innovantes pour la consolidation
des acquis et le développement de nouvelles stratégies afin de parvenir à
l’égalité effective homme-femme.
Il sera question d’actionner les leviers
politiques, sociologiques et économiques pour les mettre au service des actions
pour la création d’une culture d’équité et d’égalité entre homme et femme au
Togo.
A en croire l'honorable députée Esther Ayélé Gabiam, les
autorités togolaises sont d'ores et déjà en train de mener des actions pour que
la question d'égalité et d'équité genre soit une réalité. Elle évoque la nomination
des femmes aux postes de responsabilité.
Cependant, Mme Gabiam croit qu’il faut intensifier le
travail d'éducation dans les familles et communautés afin que celles-ci
puissent mieux cerner la question et y travailler pour sa réussite.
"La
problématique naît dans nos communautés et c'est là qu'il faut la
combattre", estime t- elle.
Pour l’autonomisation, la députée Gabiam invite les
femmes togolaises à se mettre en groupement afin de bénéficier des soutiens et
autres financements mis en place par le gouvernement dont le Fond national de Finance
Inclusive (FNFI).
Sur la question de l'égalité et de l'équité genre, l'élue
du peuple croit qu’il faut un travail à la base à la base par l'éducation des
jeunes filles.
"Pour
que la question de l'équité et de l'égalité puisse réellement prendre corps,
nous devons discuter dès à présent avec nos sœurs, nos filles puisque quoi
qu'on dise, la femme est toujours celle qui subit. Alors plus on discutera avec
elles, plus elles prendront conscience qu'elles ont un rôle important à jouer.
Mais tout ça bien sûr de commun accord avec les hommes", a-t-elle indiqué.
Elom KPOGLI (stagiaire)
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