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Exécuté dans la préfecture de Mô, dans la région
centrale, le projet prend en compte l’agriculture, le transport, la santé, l’éducation,
l’énergie, l’eau et l’environnement. Il vise à lutter contre la pauvreté à
travers l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base et des revenus
agricoles dans des conditions de développement durable avec une attention
particulière aux couches défavorisées.
Sa mise en œuvre a permis la création de 695 emplois
directs (le personnel de l’UGP, de la COOPEC Plaine de Mô, de l’USP
Kagnibara et celui additionnel de l’Agence ICAT Plaine de Mô, les
éleveurs, apiculteurs, artisanats réparateurs et les producteurs des semences
améliorés formés, équipés, installés et suivis) et plus de 2500 emplois
indirects (les employés des entreprises, des bureaux d’études et de contrôle et
des ONG). Avec le PDRI-MÔ, le taux de fréquentation des enfants au cours
primaire a augmenté de 14,5% faisant passer l’effectif 10065 (données de
référence) à 11542 avec le projet.
Aussi a-t-il contribué à renforcer la structuration
des organisations villageoises, afin d’engager à l’échelle communautaire un
processus de développement local capable de stimuler l’initiative des
populations rurales dans l’agriculture, l’élevage et la conservation des
ressources naturelles.
Par ailleurs, le PDRI-MÔ participe à la promotion du
développement agricole durable à travers la valorisation des potentialités
offertes, l’amélioration des pratiques agricoles et la mise en place d’un
environnement propice en matière de micro finance. En renforçant les
infrastructures rurales moyennant le désenclavement physique de la zone,
l’amélioration des conditions de vie et des marchés ruraux actuellement à l’état
rudimentaire et développant les capacités institutionnelles, le PDRI-MÔ a
permis à aux bénéficiaires de s’engager pour un développement intégré et
participatif.
En effet, la mise en œuvre du PDRI-MÔ a réduit
de 14% le nombre de personnes vivants en dessous du seuil de pauvreté (27 616
hbts contre 32 876 hbts valeur de référence) et ce taux connaitra une
augmentation avec l’achèvement des infrastructures et la mise en valeur des
ZAAP. Il a augmenté le revenu moyen des ménages de 16% (136 515 F CFA contre
117 736 F CFA valeur de référence) et ce taux va connaître une amélioration
avec l’aménagement et la mise en valeur des bas-fonds et des ZAAP.
De même, les productions de maïs et de riz ont accru respectivement
de 55% et 72%. Ceci montre que les paquets technologiques introduits par le
projet sont performants et permettent d’améliorer les rendements de toutes les
cultures.
On note également la promotion des actions sanitaires et médicales et
la promotion de quelques actions zootechniques, on enregistre des évolutions
positives sur le cheptel dues à la diminution des cas de maladies sur les
animaux. La taille du cheptel par ménage a augmenté d’au moins 70%.
Les productions du maïs et du riz en augmentation
Les rendements des productions du maïs et du riz ont
augmenté respectivement de 67% et 32%. Ceci est tributaire à l’application des
itinéraires techniques enseignés par la structure d’accompagnement qui est
l’ICAT.
Avec les 174 km de pistes réalisées la circulation des
personnes et des biens entre les villages de la zone d’une part et d’autre part
entre les villages et les centres urbains qui constituent de gros marchés pour
l’écoulement des productions agro-sylvo-pastorales, est largement facilitée.
Le PDRI-MÔ a également permis d’améliorer les
conditions de vie de la population à travers un meilleur accès à l’eau potable
avec 139 forages réalisés ou réhabilité, 02 mini-AEP réalisés qui
alimentent les agglomérations de Djarkpanga et de Tindjassi et 18
points d’eau autonomes équipés d’énergie solaire.
Environ 75,2% des ménages ont comme principale source
d’eau de boisson, le forage ou un poste d’eau autonome, 5,7%
s’approvisionnent auprès des Borne- fontaine, 1,1% au puits moderne. Aussi,
seulement 17,2% des ménages enquêtés continue de s’approvisionner en eau de
boisson dans un plan d’eau (marigot, rivière, barrage).
Le taux de fréquentation des dispensaires est passé de
35 à 48,9%, soit une augmentation de 13,9.
Il faut souligner que toutes les activités prévues
dans le cadre de la mise en œuvre du PDRI-MÔ sont exécutées à 100%.
Comme perspectives, la recherche de financement pour
la deuxième phase du projet pour : (i) la poursuite des Travaux d’aménagement
de 30 ha de bas-fonds et de 4500 ha ZAAP, (ii) le contrôle et la surveillance
des travaux d’aménagement, (iii) l’appui-accompagnement des paysans pour la
mise en valeur des ZAAP (iv) et l’acquisition des tracteurs et équipements
agricoles.
Elom KPOGLI (stagiaire)
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