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Dans le cadre de l’État d'urgence sanitaire décrété par Faure Gnassingbé, Lomé, la capitale
togolaise a vécu jeudi, sa première journée de couvre-feu de 20h à 6h. Et pour
la circonstance, une Force spéciale anti pandémie (FOSEP), composée de forces
de défense et de sécurité a été déployée dans le Grand-Lomé, pour le respect du
couvre-feu.
Pour le
ministre de la sécurité et de la protection civile, les forces de l'ordre ont
dans l'ensemble fait un travail "honorable".
"Les agents ont bien fait le travail. Je ne dis pas qu'ils sont à 100%
corrects...J'ai dit tout à l'heure que les instructions ont été données que la
majorité a appliquées", a précisé le
Général Yark.
Seulement, des
éléments de la FOSEP ont passé à tabac, certains citoyens qui auraient violé le
couvre-feu. Une situation qui a intrigué le Gal Yark.
"Je regrette ce qui lui est arrivé, si vraiment cela s'est passé comme
ça....Je le regrette vraiment. Après on va remonter pour voir qui a fait quoi
et pourquoi", a rassuré le ministre chez nos confrères de Victoire
FM.
Par ailleurs,
le Gal Yark a rappelé à la Force anti-pandémie qu’elle n’est pas obligée
d'utiliser les fouets et matraques dans la mission qui lui est assignée.
"Ceux qui le font sont des agents qui ne veulent pas respecter l'ordre
que nous leur avons donné", a-t-il indiqué.
Rappelons que
des numéros verts sont mis à la disposition des Togolais pour signaler les dérapages
des éléments de la FOSEP en cette période de couvre-feu. Il s’agit de 111, ou
le 117, ou le 172 ou encore le 1014.
Edem KOAMI
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