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Paulin Alazard |
Engagée à trouver un terrain
d’attente et ceci pour de bon, la Direction Générale de Togocom, entame jeudi,
une négociation avec les responsables syndicaux.
Mais déjà vendredi 24 avril, une
rencontre préparatoire a réuni le Directeur Général, Paulin Alazard, accompagné
de quatre de ses collaborateurs et les responsables de SYPOSTEL.
Ces derniers, composés de son
Secrétaire général, de son Secrétaire administratif et de sa Secrétaire aux
affaires extérieures, se sont entretenus avec la direction, sur les préalables
de la prochaine négociation.
Une négociation qui a été conditionnée
à la levée du préavis de grève déposé sur la table de Paulin Alazard, lundi
dernier.
Condition refusée par le SYPOSTEL, qui
contrairement à ses homologues de SYNTEL (Syndicat des Télécom du Togo) et SAT (Syndicat
des Agents de Togo télécom) l’ont accepté.
Mais en dépit de ce refus, les
négociations devront se tenir jeudi prochain.
Une
négociation inclusive
La négociation qui s’annonce pour
jeudi se veut inclusive et franche.
« Le DG ALAZARD a
tenu à présenter ses excuses à ceux qu’il a offensé et qu’il est prêt à aller
jusqu’à les rencontrer », note un des
responsable du Sypotel avant d’ajouter, « il a demandé si les autres syndicats et le Comité de
suivi des déflatés peuvent être ajoutés aux négociations, ce que nous avons
accepté, car nous voulons des décisions inclusives».
Retour
sur les faits
En effet, l’appel à négociation fait
suite à un préavis de grève de 72 heures renouvelable déposé lundi dernier sur
la table du Directeur Général.
Ceci, en prélude aux échecs survenus
dans les négociations précédentes.
Pour le SYPOTEL-PECWU, il s’agit des
échecs imputables à la mauvaise foi qui a toujours présidé les discussions.
Ainsi déplore-t-il les traitements
dégradants survenus depuis la prise de fonction du nouveau Directeur Général,
et le manque de considération dans le traitement des employés.
Et ceci quelque fois, «allant
jusqu’à la réclamation de l’ethnie du travailleur ».
A ces comportements dégradants
rappelle le syndicat, s’ajoute des
promesses non tenues et des décisions unilatéralement prises par sa direction.
A cela s’ajoute d’autres
défaillances telles que, la suspension du versement des primes, le paiement
partiel des primes d’ancienneté et le non-respect de rupture de contrat du
personnel déflaté de Togo Télécom.
Un lassé-aller qui n’est pas du goût
des employés, qui demandent à son Directeur de rectifier le tir d’ici le 30
avril, sous contrainte de partir en grève, et ceci, pour trois jours
renouvelables.
D’où l’appel à négociation pour
aplanir les divergences et trouver un terrain d’entente.
Caleb AKPONOU
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