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Décidément l’arrestation de Gabriel
Kodjo Messan Agbéyomé, n’est pas du goût des évêques du Togo.
Dans un communiqué, la Conférence
des Evêques du Togo, note la brutalité perpétrée par les forces de défense, qui
selon elle, « se
sont introduites chez lui en défonçant le portail ».
Plus consternant, elle note n’avoir
pas été autorisée à porter assistance à un des leurs, Mgr Philippe Fanoko
Kpodzro, pris en situation de détresse à l’occasion de l’arrestation.
Ainsi tout en condamnant la
brutalité et la violence qui a caractérisé l’arrestation du Sieur Agbeyomé, les
évêques rappellent qu’il est du droit de chaque citoyen d’exprimer son
opposition face à toute injustice.
Aussi note-elle que, toutes les
violences perpétrées sur les populations civiles à l’occasion des interventions,
constituent une violation des droits de l’Homme, à laquelle les autorités
togolaises doivent y remédier.
Constatant aussi, que l’arrestation
d’Agbeyomé, ne respecte aucun critère des droits de l’Homme, les évêques invitent
les autorités togolaises à le relâcher et à privilégier des solutions
politiques.
« Les Evêques demeurent convaincus que face à cette crise
consécutive à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 22
février 2020, l’option à privilégier reste celle de la recherche d’une solution
politique qui n’occasionne pas de violences, mais respecte les droits
fondamentaux de chacun. C’est dans cet esprit qu’ils invitent les autorités
judiciaires à relâcher Gabriel Kodjo Agbeyomé ».
Notons que ce dernier s’est
autoproclamé à la suite des élections présidentielles de 2020, qui a consacré
le Président sortant Faure Gnassingbé, à 70% des suffrages.
Caleb AKPONOU
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