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Un constat du Programme d’appui au
secteur agricole (PASA), qui note que des efforts substantiels sont engagés à
tous les niveaux pour une relance du secteur.
Ainsi, des mesures excitatives pour
amener les jeunes à s’intéresser à la culture, sont engagées à travers des mécanismes
d’accompagnement tels que le MIFA (Mécanisme incitatif de financement agricole)
et l’Agri-Pme, pour ne ce citer que ceux-là.
Aujourd’hui, deuxième et troisième
produits d’exportation agricole après le coton, le café et le cacao,
contribuent à environ 22% aux recettes d’exportation du pays, et n’emploie
qu’environ 32.000 producteurs, sur une population active agricole de 60%.
Une
amélioration qui contraste
En dépit de l’amélioration de la
qualité des exportations du café-cacao, la saison 2018-2019, s’était soldée par
un faible tonnage par rapport à la saison 2017-2018.
Selon Anselme Gouthon, Secrétaire général du
CCFCC (comité de coordination des filières café et cacao), le Togo n’a exporté que 4500 tonnes de café
et 7200 tonnes de cacao, contre 6500 tonnes de café et 4400 tonnes de cacao en
2017-2018.
Toutefois, si le constat révèle une
faible exportation, un élément positif est à retenir, c’est l’amélioration des produits, passée de 26%
de qualité supérieure à 40% pour le café, et de 51% à 78% pour le cacao.
Une amélioration due, à
l’introduction de nouvelles variétés de plants et l’accentuation des
sensibilisations sur les nouvelles techniques de productions.
Relever
les défis d’une filière en panne
Pour la saison en cours (2019-2020),
le Togo espère exporter 7000 tonnes de café et 6000 tonnes de cacao.
Dans cette logique et avec l’appui
des partenaires, des boutures racinées de caféières et des cabosses de
cacaoyers sont mises à la disposition des producteurs, avec pour objectif, de
rétablir une filière en difficulté et d’amener les jeunes à s’intéresser à la
culture.
Caleb AKPONOU
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