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En s’intéressant davantage au secteur privé, le Togo
veut passer en revue toutes les préoccupations du monde des affaires afin de
permettre au secteur d’être un véritable levier de croissance économique, aux
côtés des pouvoirs publics. De fait, la nécessité de favoriser la migration de
l’informel vers le formel, les enjeux la Zone de libre-échange continentale
africaine (Zlecaf) pour le secteur privé togolais, l’accès à un financement
adapté aux activités du secteur privé, la valorisation des biens et services de
production nationale, la mise en lumière des potentialités économiques
multisectorielles des différentes régions du pays, la production, la
transformation, la commercialisation, la consommation des produits locaux, la
contribution du numérique à la compétitivité des entreprises et à la croissance
sont au cœur des échanges.
Une « Semaine du secteur privé » pour recentrer le débat
Placée sous le thème : « Secteur privé : moteur de croissance et de
développement socioéconomique du Togo », elle se situait dans un
contexte de promotion du Plan national de développement (PND 2018-2022) dont la
mise en œuvre devrait mobiliser près de 3000 milliards de francs CFA venant du
secteur privé. L’organisation de la Semaine du secteur privé en novembre 2019
traduit la volonté des pouvoirs publics togolais à faire du secteur privé, un
partenaire privilégié dans la transformation structurelle de son
économie. Cette semaine a permis d’explorer les voies et moyens pour
permettre au secteur privé de continuer à jouer son rôle de partenaire
privilégié du développement national.
De surcroît, pour stimuler le secteur privé et la
création d’entreprises, plusieurs mesures ont été prises par les autorités
notamment l’attribution de 20% de marchés publics aux jeunes et femmes
entrepreneurs. Plus loin, une proportion revue de 5% à la hausse a été décidée
en avril 2019.
Thierry AFFANOUKOE
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