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Loïc Lawson |
En effet, le
mois de mars 2020 a enregistré une vague de suspension de certains organes de
presse par la HAAC. Trois journaux de la presse écrite ont écopé de lourdes
sanctions au Togo.
D’une
part, L’ALTERNATIVE (pour deux mois) et le quotidien LIBERTE (pour deux
semaines), suite à une plainte de l’ambassadeur de France au Togo, Marc VIZY.
Et d’autre part FRATERNITE (pour deux mois), pour une publication connexe aux
deux premières sanctions.
Pour la section
togolaise de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF-Togo) présidée
par Loïc Lawson, la sanction de l’autorité de régulation des médias fait
entorse à la liberté de presse au Togo.
« L’UPF-Togo s’inquiète de la succession de ces sanctions qui font
entorse à la liberté de la presse au Togo et portent atteinte au droit du
citoyen à l’information, surtout en ce moment où la presse dans son
ensemble est plus sollicitée dans la sensibilisation contre la crise sanitaire
mondiale du Covid-19 », a écrit l’UPF-Togo, mercredi.
Au regard de la
texture de la plainte qui est à l’origine de cette série de mesures
disciplinaires, l’UPF croit qu’il est possible pour les parties d’explorer
la voie d’une résolution à l’amiable de l’affaire originelle, objet de la
double saisine de la HAAC par M. Vizy.
« Pour ce faire, l’UPF-Togo compte sur la sagacité d’esprit des uns et des
autres et invite toutes les parties à la pondération. Aussi bien les membres de
la HAAC que les autres acteurs du monde des médias promeuvent quotidiennement
la défense de l’exercice de la liberté de la presse dans leurs attributions
professionnelles », a exhorté
l’organisation.
Selon l’UPF-Togo,
il est toujours possible de dégager des solutions consensuelles quand on
s’attable autour de discussions franches et ouvertes. Et l’organisation y
convie toutes les parties.
Elom KPOGLI (stagiaire)
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