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Dr Gilbert Tsolenyanu |
Dr
Gilbert Tsolenyanu, est revenu vendredi sur l’incompréhension ayant entrainé la sanction de ses collègues au CHR Lomé-Commune. Le Secrétaire Général du
Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (Synphot) note que des
discussions en cours, devront permettre leur réintégration dans les jours à
venir.
Il y a plus de deux semaines, les praticiens hospitaliers, intervenant au CHR Lomé-Commune dans la prise en charge des personnes infectées au coronavirus ont été sanctionnés.
Ces derniers sont accusés
par l’autorité, de prendre pour prétexte la pandémie, pour réclamer des primes
excessives et brandir des menaces de grève.
Mais dans son intervention
vendredi sur Kanal FM, Dr Gilbert Tsolenyanu, Secrétaire Général du Synphot, note qu’il était plutôt question
d’une mauvaise interprétation.
«Je tiens à dire clairement qu’il n’a jamais été question pour
ces femmes et hommes de faire grève. D’ailleurs le syndicat l’a mentionné que
nous sommes en état d’urgence sanitaire et par rapport aux codes qui font loi,
ils n’ont pas le droit de faire grève et ne l’on jamais mentionné », a-t-il expliqué.
Cependant note-t-il que
ses camarades n’ont que révélé quelques défaillances administratives et
d’équipements, auxquels devront s’ajouter l’aspect prime. Mais à ce dernier niveau,
il rappelle qu’il ne s’agissait pas d’une exagération de leur part, mais plutôt
d’une incompréhension.
« Pour ce qui concerne la version selon laquelle les agents
réclamaient trop de primes, il faut rappeler qu’il y a eu une première phase de
payement pour des agents qui avaient travaillé au CHU campus. Le montant à
payer était de l’ordre de 400 à 600 mille FCFA en fonction du nombre de jours
de travail. Mais au cours de la seconde phase de paiement, le montant était bas
plus que le premier payement. Alors qu’il s’agissait pour le premier payement,
d’encourager les travailleurs qui ont osé à affronter le mal (coronavirus), ce
qui n’était pas le cas au cours de la seconde phase»,
d’où naît l’incompréhension entre les deux parties.
Mais toutefois, des
discussions en cours devront permettre de réintégrer les agents dans leur
fonction, ceci, après un test de covid-19 pour s’assurer qu’ils sont négatifs.
Puisque la période
d’incubation de la pandémie n’est plus forcément de 14 jours, mais va de 14 à
21 jours.
« Pour ce qui est de la prime, le gouvernement a accepté par la
Coordination de riposte, de répondre favorablement aux doléances», a-t-il indiqué.
Caleb AKPONOU
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