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Pour faire respecter le
droit des populations des communautés hôtes des entreprises multinationales en
cette période de Covid-19, une étude a été diligentée du 15 mars au 06 avril
par l’ONG SADD.
L’objectif est de parvenir
à faire une idée sur l’accompagnement des multinationaux aux populations des
communautés hôtes.
Un
constat qui contraste
Malgré les efforts
enclenchés par le gouvernement, le constat de l’équipe SADD contraste avec la
réalité sur le terrain, surtout en milieux ruraux.
Ainsi jusqu’au 06 avril, « il est à noter que les communautés hôtes en EMNS
minières n’ont jusque-là, bénéficié d’aucune mesure d’accompagnement de la part
des entreprises ni des projets en terme de responsabilité sociétale des
entreprises face à la pandémie de Covid-19 ».
Mieux encore, au niveau
comportemental des populations, si les mesures barrières sont plus suivies dans
les grandes villes comme Lomé, sauf la distanciation sociale, il est à noter
qu’elles sont quasiment ignorées dans les milieux reculés.
Au titre d’exemple, « à Vogan, à 48
km au Sud Est de Lomé, seulement un dixième (1/10) de jeune porte le cache-nez
et trois dixième (3/10) d’adultes le porte également. Idem dans les villes de
Tabligbo, Hahotoé et dans les villages de Kinikondji, Sikakondji, Tokpli, et
Kpomé », pour ne citer que ces villes à titre illustratif.
De
la nécessité d’y remédier
Face à cette situation qui
risque d’accroitre la propagation de la pandémie, les responsables de l’ONG SADD
appellent donc à l’implication des organisations de la société civile.
Ceci, pour accompagner le
gouvernement dans la diffusion de bonne et juste informations ainsi que sa mise
en application.
Un
engagement solidaire
Conscient que le
gouvernement seul ne pourrait tout faire, l’ONG après son constat amère sur le
terrain, a décidé de venir en aide aux populations, ceci, à travers une action
de solidarité.
Dans cette logique elle a
procédé du 20 au 22 avril, à une tournée de mise à disposition des kits.
Une manière d’accompagner
les populations surtout les plus vulnérables, en cette période crise sanitaire
doublée d’une crise économique.
Caleb AKPONOU
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