Les
élus du Togo, du Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC-UA) ont célébré
mardi à Lomé, le 25 mai, la Journée Africaine, par une conférence de presse
placée sous le thème : « Faire taire les
armes en Afrique : créer les conditions propices au développement de
l’Afrique ». Occasion pour eux,
de revenir sur le rôle salvateur qui est le leur et de plaider pour la
cessation des guerres sur le continent.
Parvenir à faire taire les
guerres en Afrique, tel est le défi que
s’est assigné le Conseil économique, social et culture (ECOSOCC-UA).
Un engagement à la fois
noble et délicat sur lequel sont revenus les Elus-Togo du Conseil au cours de
la conférence de presse.
Pour Francis Komi Akpa,
Directeur du Partage d’action en synergie pour le développement (PASYD) et
Vice-président Afrique de l’ouest de l’ECOSOCC-UA, il est possible d’arriver à
faire taire les armes.
D’ailleurs, les
discussions sont en cours pour prolonger l’intervention du conseil dans les
zones à forte tension comme la Libye pour parvenir une accalmie.
« Nous avons une mission, celle d’informer et sensibiliser le public
sur les dispositions pertinentes que l’UA a prises pour faire taire les armes
en Afrique. Nous sommes en train de voir concrètement en plus des efforts que
les Etats membres dont le Togo sont en train de faire, ce que la société civile
sur l’ensemble du continent peut apporter pour accompagner ces efforts. Nous
continuons des actions de plaidoyer et de conseil à l’endroit des dirigeants
pour qu’ils prennent conscience de la nécessité de mettre en œuvre les traités
et conventions internationaux qu’ils ont signé pour faire taire les armes en
Afrique », a-t-il indiqué.
Abondant dans le même
sens, Dr Michel Kodom, Président de AIMES-AFRIQUE, membre élu de la 2ème
Assemblée générale de l’ECOSOCC-UA, évoque lui, la nécessité de renforcer les
sensibilisations pour arriver à une véritable prise de conscience au niveau du
continent.
Ainsi note-il, «Face à ce qu’on
appelle arme, il faut sensibiliser, il faut lutter et veiller à ce que notre
continent, l’Afrique s’en débarrasse. Une chose est de produire les armes,
l’autre chose est d’en acheter. Aujourd’hui, nous avons la lourde
responsabilité de sensibiliser la jeunesse africaine à choisir les outils de
vie et non les outils de mort. Entre les armes et les cahiers, je pense que les
africains doivent opter pour les cahiers ».
Pour le 3ème membre élu de
l’Assemblée générale de l’ECOSOCC-UA, Princesse Johnson Kagni, il y a nécessité
de revoir l’efficacité de la feuille de route sur le silence des armes pour son
approbation par l’ensemble des composantes de la société.
Rappelons que l’ECOSOCC
composé des membres de la société de la civile, est un organe de l’UA engagé dans
la promotion de la paix sur le continent.
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