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Dr Tiemele Kouakoutié |
Nouvellement
nommé à la tête de l’Institut Africain d’Administration et d’Etudes
Commerciales (IAEC), Docteur Tiemele Kouakoutié, le Directeur Général, revient
dans cette interview sur les différentes innovations de l’institution ainsi que
ses propres ambitions pour le Groupe-BK. Mieux, cet enseignant chercheur, de
nationalité ivoirienne et spécialiste de la communication, remet le cap à
travers cette entrevue, sur les différents partenariats du groupe ainsi que les
objectifs à terme.
Interview du nouveau Directeur général
de IAEC, Dr Frédéric Kouakoutiè TIEMELE
Présentez-vous à nos lecteurs
Je sais que beaucoup d’entre vous sont
curieux de savoir qui je suis. C’est une préoccupation noble dans la mesure où
on ne peut pas bien travailler avec quelqu’un sans savoir qui il est
véritablement. Mais je peux vous rassurer que je suis l’un des vôtres, car bien
que non togolais de nationalité, je viens d’un peuple frère et ami avec qui le
Togo a déjà entretenu de belles relations d’amitié et de coopérations. Pour
tout dire, je suis ivoirien de naissance mais togolais dans l’âme car j’aime la
terre togolaise et c’est ce qui justifie ma présence ici parmi vous comme
travailleur dans une entreprise togolaise. Je suis marié et père d’un enfant.
Sur le plan académique et professionnel, je suis un universitaire ayant le
grade d’assistant en science de gestion. Mes travaux sont surtout focalisés sur
l’étude du comportement d’achat de manière générale. Singulièrement, je
travaille d’une part sur la décision d’achat familial en y incluant un aspect
genre, c’est-à-dire spécifier le rôle de la femme dans ladite décision. D’autre
part, nous avons travaillé sur le risque lié à l’achat de biens usagés
notamment les véhicules d’occasion communément appelés « France au revoir ». Sur le plan
professionnel, nous sommes depuis 2006 dans le circuit des établissements
supérieurs privés en tant qu’enseignant et ces dernières années nous avons
assuré des fonctions purement administratives. Ne voulant pas trop rentrer dans
les détails, je précise par ailleurs que je suis un spécialiste de la
communication ayant connu des fortunes diverses.
Quelles sont les raisons qui ont motivé
votre nomination au poste de directeur général de l’IAEC ?
Je pense qu’il ne faut pas aller
chercher loin là où il y a une réponse immédiate. Tout travailleur est sur un
marché qu’on nomme marché de l’emploi. Il a le devoir de se promouvoir sur ce
marché pour valoriser ses acquis (savoir, savoir-faire et savoir-être). De
surcroit, ce marché est de plus en plus ouvert. Ce qui explique qu’un togolais
peut travailler au Bénin ou même en Côte d’Ivoire ou ailleurs et vice-versa. Me
concernant, c’est une opportunité qui s’est présentée à moi et j’ai cru à mes
chances et cela m’a été bénéfique. Mais ce que vous devez comprendre, c’est que
rien ne vient ex nihilo ! Tout part de quelque chose. Le hasard même s’il
existe et je n’en doute point, mais est qu’à même minimisé dans bien des cas
surtout pour ces postes hautement stratégiques. Tout peut partir de quelque chose
d’anodin. Mais dans la vie, il faut prendre tout ce qu’on fait comme travail au
sérieux. Tout travail, quel que soit sa nature est une prestation de service.
Donc si ce service est bien rendu, il y a souvent des récompenses surprises. Et
je pense que cela fut mon cas avec l’Institut de Langues et de Commerce International
(ILCI) à qui je fais des
travaux d’encadrement d’étudiants depuis près de trois ans. En substance, je ne
pensais pas en faisant ce travail que j’étais suivi de près par les
responsables de cet institut. Mais il y a une chose, je faisais ce travail avec
beaucoup de sérieux et d’abnégations et cela m’a valu d’être dans le viseur de
mes responsables que je salue et remercie au passage. Ainsi, à la faveur du
partenariat entre l’ILCI et le groupe BK, je fus copté par l’ILCI pour assurer
sa représentation au sein de la direction de GBK.
Parlez-nous
un peu du partenariat ILCI-GBK
Franchement je ne peux pas trop en dire
sur le contenu du partenariat entre l’ILCI et le Groupe BK puisque je n’en suis
pas l’un des signataires. Mais ce qu’il y a lieu de comprendre c’est que le
Groupe BK a une vision de développement qui met en vigueur son extension vers
l’international et je pense que cela est une vision partagée par l’ensemble des
établissements qui se veulent sérieux. Il faut dépasser le cadre du « micro état » pour rechercher les
opportunités que présente le marché planétaire et y développer son affaire. Je
crois que c’est ce qui a favorisé ce partenariat entre l’ILCI et le GBK. En
signant ce partenariat le 17 mai 2018, je pense que ces deux instituts veulent
partager les bonnes pratiques en matière universitaire. Aussi, j’estime que
l’ILCI, en assurant l’administration de l’IAEC voudrait mener à bien la mise en
œuvre d’un système pédagogique orienté à l’international. Il faut comprendre
que nous sommes dans un monde, comme énoncé ci-haut, dominé par un marché
planétaire donc de plus en plus compétitif où seuls les meilleurs gagnent.
ILCI-Paris en m’envoyant ici pour y assurer les charges de Directeur Général
voudrait être au cœur de ce dispositif d’internationalisation de l’IAEC. Cela
ne peut se faire sans y intégrer un système d’assurance qualité et une
organisation rigoureuse pour définir une offre plus alléchante capable
d’intéresser le public. Je remercie d’ailleurs les responsables du Groupe BK
pour la procédure d’assurance qualité déjà en vigueur et cela doit être un
signal fort pour susciter l’intérêt et la confiance des partenaires du système
universitaire local que sont le ministère, les parents d’étudiants et autres.
En quelques mots, voilà à quoi ressemble le partenariat ILCI-GBK.
Quelles solutions de l’IAEC face au
covid-19 ?
Rires ! A la rigueur, nous pourrons
parler de stratégies défensives contre cette pandémie pour ne pas voir notre
activité à mal. En clair, deux catégories d’actions complémentaires sont mises
en vigueur. La première est marquée par notre volonté de voir nos étudiants et
notre personnel en bonne santé. C’est pourquoi dès le premier jour de l’annonce
de la fermeture des universités et instituts privés, nous avons libéré sur le
champ l’ensemble du personnel technique, administratif et l’ensemble de tous
nos étudiants. Nous avons préalablement insisté et sensibilisé sur la prise en
compte des gestes barrières. Après des mois d’inactivité de nos enfants à la
maison, pensez-vous qu’on doit les laisser livrer à leur sort ? Nous
pensons que non. Et c’est ce qui a fait appel à notre deuxième action qui n’est
rien d’autre que le développement d’une plateforme de cours en ligne. C’est une
mesure alternative en attendant la réouverture officielle des écoles par le
gouvernement. Cette plateforme est un système interactif qui permet aux
professeurs d’y loger leur cours et le mettre à la disposition des étudiants,
de pouvoir échanger avec eux sur le contenu de ces cours et les exercices qui
les accompagnent. Tout en remerciant les enseignants qui ont accepté de
collaborer avec nous dans ce programme, nous voudrons interpeller nos étudiants
sur leur sens de la responsabilité pour le sérieux qu’ils mettront à cet autre
outil d’apprentissage. Nous remercions les parents d’étudiants pour le
sacrifice consenti et nous pensons que cela y va pour la réussite de leur
progéniture. En clair, nous estimons que cet outil alternatif d’apprentissage
en ligne atteindra ses objectifs visés c’est-à-dire permettre aux étudiants
d’apprendre sans se déplacer.
Vos ambitions pour la rentrée
2020-2021 ?
Que comptons-nous faire les années
académiques suivantes ? Vous savez qu’à la faveur de la crise sanitaire
liée au COVID-19, nous nous sommes rendu compte de la fragilité de notre
système. Pour corriger cela, nous soutenons avec beaucoup d’ardeur la
plateforme de formation en ligne. Je crois que c’est un créneau à exploiter et
à parfaire de sorte que désormais nous puissions avoir deux appuis nécessaires
pour mieux former nos étudiants. Ainsi, à côté du système de formation
classique nous compterons sur la formation en ligne et je n’en dirai pas plus.
Cependant, ce que j’aimerais ajouter, c’est que nos partenaires doivent nous
faire confiance, car chez nous à l’IAEC, une de nos priorités, c’est bien la
qualité de la formation que nous prodiguons à nos étudiants. Nous estimons
qu’un produit bien fait se vend de lui-même. Nos étudiants sur le marché du
travail sont notre label et nous y travaillons ardemment. D’ailleurs un service
interne s’occupe de nos étudiants en termes de recherche de stage en
entreprise.
Votre
mot de fin
Pour
finir nous voudrions bien vous dire merci pour cette opportunité que vous nous
donnez pour nous exprimer. Nous voudrions aussi profiter de cette lucarne pour
témoigner notre reconnaissance à nos employeurs pour leur confiance, gage de
réussite dans toute entreprise. A nos partenaires, nous voudrions leur donner
l’assurance d’une franche collaboration et nous nous disposons pour toutes les
éventualités dans le sens d’une meilleure assurance de notre.
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