Gonflées à bloc, les
populations de Doufelgou, Koka, Tenega, Baga et Niamtougou, se sont soulevées
ce lundi, pour réclamer le corps sans vie d’un des leurs, le Colonel Madjoulba
Bitala, retrouvé assassiné le 4 mai dans
son bureau.
Et ceci, au moment où tous
les camps étaient consignés.
En effet, si jusqu’ici et
malgré les différents appels à justice, aucune déclaration officielle venant
des autorités n’est à signaler, les populations déplorent le fait qu’on leur refuse
tout accès au corps, toujours maintenu à la morgue.
Une situation
incompréhensible, qui révolte les populations de Doufelgou et ses environs, qui
malgré les interventions des ministres Koutera Bataka et Gilbert Bawara, n’ont
pas suffi à calmer leur colère.
Pour Gerry Taama, natif du
milieu et Député à l’Assemblée Nationale,
« dans notre
tradition, quand une personne meurt assassiné, on ne laisse pas le corps à la
morgue. Il y a des rites spéciaux à faire, et on l’enterre immédiatement ».
Il rappelle cependant que
les populations ne réclament plus justice pour le crime commis sur le Colonel,
mais son corps pour l’inhumation.
« Au point où nous sommes, nous ne réclamons même plus la
justice. Simplement le corps du défunt pour son inhumation », a-t-il indiqué.
Caleb AKPONOU
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