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Daniel Komlavi Agblévon |
Souvent
fabriqué à base de la farine de blé, l’on pourrait avoir du pain et de la façon la
plus innovante, à partir de la farine du manioc. Et c’est d’ailleurs ce que
propose Daniel Komlavi Agblévon, jeune agro-entrepreneur, qui révolutionne la pâtisserie,
en offrant de la valeur ajoutée aux produits agricoles locaux.
Engagé à donner de la
valeur ajoutée aux produits agricoles locaux par sa transformation sur place,
Daniel Komlavi Agblévon, n’a cessé d’innover dans le sens.
Et aujourd’hui, s’il y a
bien une initiative qui promeut la transformation des produits agricoles de la matière
brute au produit fini, c’est celle promue par ce jeune agro-entrepreneur.
Gestionnaire logisticien
de formation, il va décider de révolutionner le secteur de la pâtisserie, en
mettant sur le marché des pains fabriqués à base du manioc.
Aujourd’hui, c’est toute
une gamme de produits agroalimentaires que propose son entreprise Wesaglory,
localisée à Zanguéra à quelques mettre du péage.
« A part le pain, nous proposons des cakes, des friands, des
croissants, des pizzas faits à base de la farine de manioc, de patate douce, de
soja ou encore d’igname », nous-a-t-il
confié.
Un
savoir-faire
Grâce à un savoir-faire consacré
par le prix de « Meilleur
Planificateur de Pains à base de manioc », Daniel Komlavi
Agblévon, compte révolutionner la consommation locale et donner plus de
visibilité aux produits du terroir.
Ainsi nous livre-t-il, « nous avons
fait le choix de la farine du manioc parce que comparé aux autres, le prix du
produit brut ne connait pas de fluctuation. Ce qui me permet de facilement
maitriser ma production et d’agir sur les autres ingrédients. A mon avis, si
nous voulons valoriser les produits locaux, nous devons faire en sorte qu’ils
soient pour les populations, les moins chers possibles ».
Mais l’autre avantage et
pas des moindres que procure la farine du manioc, c’est que contrairement au
pain ordinaire, le pain à base du manioc est plus résistant et renforce
l’immunité.
Des
difficultés
Malgré la détermination et
la volonté, Daniel Komlavi Agblévon, devra donc affronter certaines difficultés
liées au financement et à la pandémie de coronavirus, qui ont dû plomber son
activité.
Ainsi déplore-t-il, « je suis le
seul à financer mon activité et malgré toutes les démarches, aucune institution
bancaire ne veut nous accompagner. Autre difficulté reste le faible engouement
des populations à consommer les produits locaux ».
Mais cependant,
l’agro-entrepreneur qui croit en ses projets et en son talent, se veut
optimiste pour l’avenir.
Des
perspectives d’avenir
Malgré les difficultés,
Daniel Agblévon ne compte pas baisser les bras.
Ce gestionnaire
logisticien de formation, nourrit de nouvelles ambitions pour le secteur
agricole togolais, avec à la clé, un projet de 1500 hectares d’orangers à
l’horizon 2030.
A ce projet qui devra permettre d’accompagner les
fonctionnaires et la diaspora à assurer leur retraite, sera ajouté l’élevage
des bovins et des caprins pour accroitre les rendements.
Un
amour pour l’agriculture
Gestionnaire logisticien
de formation, Daniel Agblévon, fonctionnaire au Ministère de l’économie et des
finances, également enseignant dans les universités privées, va se reconvertir
en 2017 à l’agro-industrie. Et ce, à la
suite d’une recherche universitaire qui va le propulser dans le secteur
Fort de son expérience à
côtoyer les réalités des agriculteurs et à y consacrer plusieurs études, ce
jeune agro-entrepreneur, malgré les ressources limitées, ne cesse d’innover
pour promouvoir le développement du secteur.
Son
entreprise Wesaglory Corporation localisée à Zanguéra non loin du péage, dispose d’une ferme à Badja
sur la route de Kpalimé. Elle répond au 90-53-22-42 / 91-05-96-96 ou l’adresse
mail wesaglory@gmail.com
@gapola
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