Les
députés ont voté à l’unanimité le mardi 23 juin 2020, le projet de loi sur
l’alimentation scolaire. Une loi qui vise à accroitre la résilience des
populations, surtout vulnérables, à travers l’institutionnalisation du
programme des cantines scolaires et la mobilisation des ressources dans le
sens.
Avec le vote du projet de
loi sur l’alimentation scolaire, le Togo dispose dorénavant d’un cadre légal
devant favoriser la mobilisation des ressources pour la pérennisation du
programme cantine scolaire.
Mieux, la démarche engagée
par les députés, vise une collaboration entre le milieu scolaire et les
entreprises agricoles.
A terme, elle devra contribuer
à un meilleur taux de scolarité des enfants issus des zones défavorisées.
Pour Yawa Djigbodi Tségan,
Présidente de l’Assemblée Nationale, « la loi relative à l’alimentation a le mérite de façon
spécifique d’améliorer l’apprentissage, car elle met l’accent sur l’hygiène et
la sécurité sanitaire, la responsabilité des différents acteurs, le cadre de
gestion et de pilotage sans oublier les sanctions en cas de détournement des
ressources et des produits destinées au programme ».
Mieux, il s’agit d’un
programme en droite ligne avec les objectifs du Plan National de Développement
(PND), qui vise la suppression de la pauvreté par l’éradication des inégalités
sociales.
Selon Victoire Tomégah
Dogbé, Ministre du Développement à la Base, le vote de la loi sur
l’alimentation scolaire, est un levier pour atteindre la « faim zéro », un objectif
en ligne avec les ODD2 relatif à l’élimination de la faim et à la promotion de
l’agriculture.
« Aujourd’hui, ce sont plus 91.000 élèves dans 315 écoles
primaires publiques du Togo qui bénéficient
des cantines scolaires. En tout plus de 72,3 millions de repas ont été
distribués depuis 2008, mais grâce à l’acte que vous venez de poser, nous
pouvons porter l’expérience à échelle », devrait
noter la Ministre à l’endroit des députés.
Pour elle, la loi votée
par les députés permettra au Togo d’optimiser la contribution des différentes
parties prenantes en vue d’accroitre la couverture et l’impact de
l’alimentation scolaire.
En outre, « elle devra
aussi permettre d’accroitre et d’améliorer l’éducation et la santé des enfants,
de pérenniser le développement économique local, particulièrement celui des
zones les plus vulnérables à travers les approvisionnements en produits locaux
de proximité ».
Caleb AKPONOU
Aucun commentaire
Publier un commentaire