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Col Madjoulba Bitala |
Dans
le but de maintenir la pression sur les autorités togolaises pour retrouver le
commanditaire et l’assassin du Col Madjoulba Bitala, Ex Chef Corps du 1er
BIR, l’affaire est donc portée devant le Conseil des Droits de l’Homme (CDH)
des Nations Unies à Genève. Une démarche pour faire toute la lumière sur les
circonstances de la mort de cet Officier supérieur des Forces Armées Togolaises
(FAT).
Le dossier sur
l’assassinat du Col Madjoulba Bitala, est porté devant le CDH à Genève par un
collectif d’avocats désigné par un proche de la victime.
L’information est révélée par
Me Songue-Balouki Mawaba, avocate au Barreau de Marseille. Cette dernière en
collectif avec des avocats d’origine togolaise à l’instar de Me Alexis Ihou,
avocat au Barreau de Lille et Me Raphael Kpande-Adzare, avocat au Barreau du
Togo porte l’affaire devant le CDH.
Pour Me Songue-Balouki
Mawaba, également avocate d’un membre de la famille Madjoulba, la démarche vise
à exercer une pression internationale sur le Togo.
Et de poursuive, « le CDH est une
institution devant laquelle on peut porter plainte. Au fait, ce conseil ne rend
pas de jugement, il rend des avis. Mais avant de rendre des avis, il demande à
l’Etat concerné de venir se justifier sur la requête présentée par la victime.
Donc j’ai déposé la requête le 10 juillet 2020 devant le CDH des Nations Unies
à Genève. J’ai quand même demandé que le nom de mon client ne soit pas cité.
J’ai eu un accusé de réception me disant qu’ils ont bien enregistré la plainte,
après ça va passer en commission pour qu’ils voient s’ils sont compétents ou
pas. Après ça, ils vont demander au Togo de se justifier sur le problème ».
Dans la même logique et
pour maintenir davantage la pression internationale, l’avocate entend également
porter le dossier devant la Cour de justice de la CEDEAO.
Rappelons que le Col
Madjoulba Bitala a été assassiné le 04 mai dernier dans son bureau au moment où
tous les camps étaient consignés. Mais plus de deux (2) mois après l’ouverture
des enquêtes, aucune déclaration officielle ne vient situer l’opinion nationale
et internationale sur les circonstances
de son assassinat.
Thierry AFFANOUKOE
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