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S’il
ne vous est jamais arrivé de passer par les postes de péages routiers au moment
où vous êtes pressés par le temps, alors vous êtes loin de comprendre. Caractérisés
par de longues files d’entente aggravées par l’impatience des usagers pressés
de vaquer à leurs occupations, nos postes de péages sont souvent transformés en
un concert de klaxons. En cause, des pertes de temps liés aux bouchons et
arrêts qui quelques fois, ne finissent pas trop durer. Mais tout compte fait,
il s’agit d’une situation qui pourrait bien être évitée, si tous les usagers
décidaient d’en faciliter la tâche aux uns et aux autres en prenant les mesures
de précaution qui s’imposent.
Partout où il y a des
voitures et des motos, il y a des bouchons et des embouteillages et cela ne
saurait être le propre du Togo.
L’accroissement du trafic
lié à l’urbanisation et la hausse constante des engins roulant aidant, difficile
de soustraire le pays de ces difficultés, en dépit des efforts consentis dans
le développement des infrastructures routières.
Mais cependant, c’est une
situation qui se veut plus remarquable et plus récurrent au niveau des postes
de péage, ou l’arrêt est donc obligatoire pour s’acquitter des frais de péage établis.
Pour cet agent de SAFER (Société
autonome de financement de l’entretien routier) « les embouteillages et les files d’attentes
interminables constatés aux péages, sont
liés au comportement des usagers qui se disent pressés mais ne nous
facilitent pas la tâche pour les servir », ainsi déplore-t-il : « vous avez des usagers qui dans la file
d’attente sont là à vociférer et à klaxonner parce qu’ils sont
pressés mais arrivés à notre niveau, voilà ces mêmes personnes qui vous sortent
un billet de 10.000 FCFA et vous oblige d’aller chercher la monnaie au
moment où les autres sont dans la file en train de s’impatienter ».
Un comportement de nature
à ne pas rendre fluide la circulation au niveau des postes de péage qui du
coup, influe négativement sur le trafic commercial ainsi que sur les activités
économiques de certains usagers, qui quelques fois, sont pressés par le temps
de vaquer à d’importantes préoccupations.
« C’est le lieu donc de rappeler aux usagers de préparer les
monnaies avant d’arriver au poste. Ces frais sont de 300 FCFA pour les
véhicules légers, 400 FCFA pour les minibus, 1000 FCFA pour les autocars et 2000
FCFA pour les poids lourds», devrait
rappeler cet agent de SAFER, qui pour l’occasion préfère garder l’anonymat.
Autre solution et pas des
moindres que pourrait envisager la SAFER pour limiter les longs files d’entente
interminables aux péages, sera de penser à mettre à disposition des usagers différents
modes de payements, dont le mobil Money.
Une démarche qui devra
donc permettre de fluidifier davantage le passage, et d’impacter positivement
sur les activités économiques.
Le
péage une obligation
Etant un droit que l’on
doit s’acquitter pour franchir un passage, le péage peut s’appliquer aux
personnes, aux véhicules ou aux marchandises transportées.
Dans le cas du transport
routier, ce frais qui s’applique particulièrement aux véhicules et moyens de
transport, permet donc d’entretenir les routes, de les réhabiliter et de
construire de nouvelles infrastructures dans la mesure du possible.
Caleb AKPONOU
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