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La signature des accords
est intervenue entre Sani Yaya, Ministre de l’Economie et des Finances et
Georges Bohoussou, Représentant Pays par intérim de la BAD.
Le
premier accord
Le premier accord portant
sur un financement de 20 millions d’Unité de Compte, soit 16,5 milliards FCFA
est octroyé sous la forme d’un appui budgétaire approuvé par la BAD le 24
juillet 2020, à travers le programme régional d’urgence d’appui en réponse à la
crise de la Covid-19.
Au Togo, le financement
s’inscrit dans le cadre du Programme d’Urgence d’Appui à la Réponse à la
Covid-19 (PAR-Covid-19), un programme qui vise le renforcement de la résilience
sanitaire et socioéconomique du pays à la pandémie de Coronavirus.
En ce sens, le financement
devra permettre d’appuyer les mesures de riposte sanitaire prises par le
gouvernement et d’atténuer les efforts déployés pour atténuer les effets
socioéconomiques de la pandémie.
Dans les détails, le
montant de 16,5 milliards FCFA, qui devra permettre la mise en œuvre du
PAR-Covid-19, est donc composé d’un prêt du Fonds africains de développement
(FAD) pour un montant de 4,9 milliards FCFA, d’un don (FAD) pour 4,1 milliards
FCFA et d’un prêt de la Facilité d’appui à la transition (FAT) pour 7,5
milliards FCFA.
Le
second accord
En ce qui concerne le
second accord, il porte sur un don d’un (1) million d’Unité de Compte, soit
environ 782 millions FCFA. Octroyé à travers le programme Facilité d’Appui à la
transition (FAT) à travers la BAD, il devra permettre, la mise en œuvre du
Projet d’appui aux investissements agricoles des jeunes (PAIAJ).
Pour Sani Yaya, Ministre
de l’Economie et des Finances, il s’agit
d’un projet qui s’étalera sur 2 ans, et contribuera au renforcement des
capacités des jeunes défavorisés en vue de leur inclusion dans le tissu
économique et social du pays.
Abondant dans le même
sens, Georges Bohossou, Représentant Pays de la BAD, rappelle que le ledit
projet vise à contribuer à l’inclusion des jeunes défavorisés dans le tissu
économique et social au Togo.
En termes d’objectifs
spécifiques, il devra permettre de faciliter l’insertion d’environ 620 jeunes
hommes et femmes défavorisés dont le tiers composé de femmes dans les maillons
des chaines de valeurs agricoles ; et,
faciliter l’accès au financement à 530 entreprises des jeunes
défavorisés appuyés par l’accompagnement financier de leurs entreprises, dont
30% de femmes.
@gapola
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