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Dans sa politique de redressement du tissu économique, l’État togolais continue de faire de sa priorité, l’entrepreneuriat des jeunes. Véritable levier pour la lutte contre la pauvreté, elle joue un rôle clé dans la création des richesses et d’emplois. Mais, face au manque de soutien pour les Togolais qui veulent se mettre à leur propre compte, le pouvoir public à travers le Programme de formation professionnelle et d’emplois des jeunes (PROFOPEJ) met les bouchées doubles, pour redresser la situation.
Aujourd’hui,
le pouvoir public ne veut laisser personne pour compte. Alors que le système
éducatif peine à répondre aux demandes du marché de l’emploi, il faut savoir
orienter les jeunes vers les structures capables d’assurer leurs autonomies
financières.
L’entrepreneuriat
est donc perçu par le gouvernement comme solution possible pouvant assurer
l’insertion socio-professionnelle de ces jeunes.
Ainsi,
pour relever ce défi, plusieurs projets ont été élaborés afin d’aider les
jeunes à acquérir des compétences afin d’entreprendre de façon globale. Parmi
ces projets le PROFOPEJ (Programme de formation
professionnelle et d’emplois des jeunes). Selon les promoteurs dudit projet, « le programme, aligné sur le principe de ne laisser
personne pour compte de l'agenda 2030, a créé des
perspectives professionnelles pour les jeunes ».
En
effet, l’entrepreneuriat joue un rôle clé dans la création de richesses et d’emplois. Il faut donc un soutien afin
que les acteurs de l’écosystème entrepreneurial puissent en profiter. Car selon
plusieurs acteurs économiques, le monde entrepreneurial représente sans doute
la source d’emplois la plus importante de
nombreux pays en développement.
Consciente de cette situation, une
attention est accordée selon les promoteurs de l’entrepreneuriat à l’inclusion
et aux perspectives d’emplois des jeunes. Déjà qu’entreprendre n’est pas que
création d’emplois selon les informations, il
faut également prendre en compte la capacité managériale du créateur à pouvoir
rendre pérenne l’entreprise créée. Pour ce faire, les promoteurs du PROFOPEJ tentent de faire le mieux possible. Selon eux,
« il subsiste toujours
un manque de soutien pour les Togolais qui veulent se mettre à leur propre
compte sans oublier la vulnérabilité des personnes en situation de handicap.
Pour tenter de redresser la situation, les pouvoirs publics ont fait confiance
au Programme de formation professionnelle et d’emploi des jeunes (PROFOPEJ). Aujourd’hui, les retombées sont luisantes ».
Aussi
affirment-ils, «
il est question de contribuer à l’amélioration des conditions-cadres du secteur
privé et au développement des possibilités de formation, d’insertion
socioprofessionnelle et de l’auto-emploi ».
Ce
projet financé à hauteur de 9,6 milliards de francs CFA chaque deux ans, et mis
œuvre depuis 2013 à Tsévié, Kpalimé, et Sokodé, s’est très vite élargie vers
d'autres localités du pays à l’instar d’Atakpamé
de Kara et de Dapaong en 2017.
Selon
les responsables du projet, « des curricula modernes ont
été élaborés pour 05 métiers (mécanique à deux roues, mécanique automobile,
couture, électricité du bâtiment, menuiserie) et appliqués dans les 06 villes.
Une première promotion (de plus d’une centaine de personnes) a achevé la
formation en automne 2018 après 03 ans d’apprentissage. Ces Togolais ont reçu
des idées de création d'entreprise dans le cadre des qualifications
entrepreneuriales intégrées dans le curriculum». En rappel, le PROFOPEJ selon
ses promoteurs, a déblayé le terrain pour le projet
d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs
porteurs (PAEIJ-SP), au Fonds d’appui aux
initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), au Fonds
national de la finance inclusive (FNFI) et aux autres programmes en vigueur qui
promeuvent l'entrepreneuriat au Togo. Elle
devrait être à terme en octobre prochain.
@gapola
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