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Dans le but de favoriser le bon déroulement des Examens du Baccalauréat deuxième partie (BAC II), il a été confié aux Chefs Centres d’écrits, le recrutement des surveillants desdits examens, dont les épreuves écrites ont débuté mardi 15 septembre 2020, sur l’ensemble du territoire national. Sauf que depuis quelques jours, certains enseignants à Kara et plus précisément à Pya, dénoncent un clientélisme érigé en règle de jeu par le Proviseur dudit lycée. Selon les plaignants, le Sieur Halibiyou Essolakina a recruté des non enseignants contre des ristournes sur les indemnités de surveillance.
Mécontents de la gestion
faite du recrutement des surveillants pour ces examens du BAC II, dont les
épreuves écrites ont débuté mardi, certains enseignants accusent M. Halibiyou
Essolakina, Proviseur du Lycée de Pya, également Chef dudit centre.
Pour les enseignants, M.
Halibiyou Essolakina, privilégiant le clientélisme et le favoritisme, a préféré
écarté les vrais enseignants en recrutant en lieu et place, des non enseignants
sur qui il devait percevoir des ristournes sur les indemnités de surveillance, «alors que depuis
2015, l’Office du Baccalauréat ainsi que le Ministre demandent à ce que les
enseignants du secondaire 2ème cycle soient privilégiés dans le
cadre de la surveillance».
Une
procédure viciée
Dénonçant une procédure de
recrutement viciée, les enseignants notent que, «c’est six qui (6) écoles forment le Centre de Pya.
Et logiquement avant que la vague de l’équipe de surveillance n’arrive, le Chef
Centre devrait afficher la liste des surveillants ce qui n’a pas été fait
jusqu’aujourd’hui. Et c’est au cours de la réunion technique qui a réuni les
enseignants des écoles formant le Centre, que le Proviseur a commencé par citer
les noms des surveillants que lui-même avait déjà contacté par téléphone. Et
nombre de ces derniers, des stagiaires et des secrétaires pendant que les vrais
enseignants n’y figurent pas».
En effet poursuit ce tout
autre enseignant, « le Centre de Pya a au minimum 26 salles dont trois (3) surveillants
par salles. Le Proviseur a pris six (6) surveillants au Lycée Des Montagnes,
cinq (5) au Lycée de Yadè-Bohou, trois (3) au Collège Militaire Eyadema et cinq
(5) au Lycée Tchitchao, ce qui représente environ sept (7) salles. Le reste a
été donc été complété par des secrétaires, des stagiaires et autres alors
que les vrais enseignants sont écartés ». Et de poursuivre, « pour nous, il est clair que le Proviseur a privilégié
le clientélisme au détriment des règlements, car dans la normale des choses, il
devrait bien avant le démarrage des examens rendre public une semaine d’avance,
la liste des surveillants, leurs noms, prénoms et établissements de provenance
ce qui n’est pas le cas».
Rappelons que les examens
prendront fin le samedi 18 septembre 2020.
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C'est la misère qui sévit dans ce corps qui amène certains proviseurs à se comporter de cette façon ? .
RépondreSupprimerCe proviseur outrepasse les consignes de l'office du BAC et celles de son supérieur mais il ne sera pas inquiété, ainsi va le pays. c'est dommage sinon c'est un comportement à sanctionner pour servir d'exemples aux autres proviseurs qui après avoir mal géré les ressources financières pendant l'année scolaire jettent leur dévolu sur les primes d'examens SAPANT ainsi l'effort de l'office du BAC pour un examen réussi sans fraude et tricherie.
C'est la même chose partout. Pourtant au cours de l'année les enseignants suent sang et eau lors des devoirs et à la fin de l'année, la surveillance devient le business des proviseurs
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