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Kpatcha Gnassingbe |
Dans une lettre ouverte, le Mouvement Conscience Mandela (MCM) invite le Président de la République togolaise, Faure Gnassingbé, à tourner un regard vers les détenus politiques, en ordonnant leur libération, pour que le pays puisse à nouveau s’engager sur la voie de l’Unité nationale, et la Cohésion sociale.
Le Mouvement Conscience
Mandela dans une lettre en date du 06 septembre 2020, a invité le Président de
la République à plus de clémence pour la libération des détenus politiques. Une
libération qui selon lui, devra amener le pays à « s’engager dans un pari de l’histoire des
hommes et des révolutions avec une foi prête à soulever les montagnes de la
haine ».
En effet note-t-il, pour
cause d’atteinte contre la sûreté de l’État ou encore de contestation
électorale, plusieurs personnes à l’instar de Kpatcha Gnassingbe, Abi Atti,
Tchaa Kokou Dontema, et bien d’autres prisonniers politiques restent toujours
détenus à la Prison civile de Lomé et celle de l’intérieur du pays. Une
situation difficile pour ces derniers, qui depuis nombre d’années croupissent
dans ces prisons, et dans des conditions épouvantables.
Aujourd’hui, à l’heure où
le respect des Droits humains et les libertés fondamentales sont devenues une
priorité pour plus d’un, il revient à chaque pays d’agir pour susciter le
changement. Ceci permettra sur le long terme comme l’évoque l’objectif du
Mouvement Conscience Mandela, « de contribuer efficacement à l’émergence du Togo et des
peuples africains sur les plans démocratiques, d’État de droit ainsi que sur le
respect des droits humains et des libertés fondamentales ».
Le
Togo serait-il en situation de violation des droits de l’homme ?
Le droit à la vie, à la
sécurité, à la dignité, à la liberté d’expression, à l’égalité, ou encore à une
justice équitable, sont là quelques recommandations de la Communauté
internationale pour garantir un droit commun à toutes et à tous. Il s’agit d’un
droit, qui s’impose à tous les États selon l’ONU,
et protège tous les êtres humains contre toutes discriminations. Et comme le
souligne le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, lors de la Journée internationale
Nelson Mandela, célébrée le 18 juillet 2020, «Il ne devrait pas y avoir des prisonniers d’opinion au 21ème siècle ». Et surtout que la sauvegarde des droits proclamés
est en soi un défi pour la paix, il revient à chaque citoyen d’évoluer dans un
espace de liberté, et dans des conditions d’égalité.
Selon le Mouvement Conscience
Mandela, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, déclarait le 3
juillet 2012, lors de la réception du Premier volume du rapport de la Commission
Justice Vérité et Réconciliation (CVJR), que c’est dans la pratique des valeurs
axées sur la justice, vérité et réconciliation, que l’enracinement de la
culture de la paix et du dialogue dans nos cœurs, nos esprits et notre raison
sera effective. Une déclaration partagée par le mouvement et qui devra emmener
les autorités à agir pour ainsi contribuer à l’émergence du Togo.
Préserver
l’unité nationale
L’Unité nationale passe
aussi par la réconciliation nationale et la préservation des acquis de paix
selon plusieurs sources. Un chemin ardu et difficile
selon le Président de la République mais demeure,
selon lui, la seule voie à l’atteinte de cet objectif.
À
cet effet note Joseph Komlan Akpossogna, « la réconciliation
sincère des filles et des fils du Togo est seule gage
de l’instauration d’une paix durable dans le cadre d’une société démocratique
et prospère où il fait bon vivre ».
Dans cette logique et en
ligne avec le rapport de la CVJR, le mouvement invite le Président de la République à libérer ces détenues politiques afin que
tous ensemble qu’on puisse construire le pays dans « la paix, le pardon, la liberté, l’égalité et
la justice ».
Emanuel
Kokou
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