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L’année 2020 se voit marquer par la pandémie du coronavirus, une crise sanitaire mondiale. Outre le nombre élevé des pertes en vies humaines enregistrées, cette crise a également occasionnée de très lourdes conséquences économiques, ceci en raison des mesures de confinement, la fermeture des frontières et bien d’autres. La planète entière apprend à vivre avec cette nouvelle maladie avec des mesures plus ou moins strictes. Mais une question est toujours d’actualité. A quand la fin de la pandémie ? Et à quoi doit-on s’attendre en 2021 ?
Aujourd’hui,
c’est très difficile à la Communauté scientifique de se prononcer sur la
pandémie du coronavirus. Dix mois après l’apparition de cette maladie en Chine,
il existe encore beaucoup de choses que l’on ignore du virus. Parmi les points à
éclaircir, se trouvent les modes de transmission, les mutations potentielles,
l’immunité et les corrélats de protection. Les médecins pour leur part avancent
une hypothèse de seconde vague. De nouvelles mesures de couvre-feu sont
annoncées un peu partout en Europe, surtout dans les zones en état d’urgence
sanitaire. L’immunologue français, Jean François Delfraissy
déclarait qu’il faut apprendre à vivre avec ce virus, car selon ce dernier, « l’après-Covid-19 est encore loin ».
Dans
cette période, les pays sont donc tenus de gérer la pandémie au mieux et d’en
contrôler la propagation. Les essais cliniques toujours en cours sur les
potentiels vaccins devraient retarder le démarrage d’une éventuelle vaccination
de masse contre la pandémie. Margaret Haris, Porte-parole de l’Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) déclarait en septembre, « il est peu probable de s’attendre à une
vaccination généralisée avant le milieu de l’année 2021 ». Mais
à l’allure où vont les choses, l’on peut s’attendre à un début de solution.
Lors
d’un webinaire organisé par le Forum de Reportage sur la crise sanitaire
mondiale, Frédérick Keck, Philosophe, Anthropologue et
Directeur de Recherche au laboratoire d’anthropologie Sociale en France,
déclare, « on
peut avoir un vaccin d’ici 2021, c’est la touche optimiste. Les essais
cliniques vont assez vite et pour l’instant, ils sont positifs. Les Etats
pourront acheter ce vaccin, l’OMS pour sa part pourrait le mettre à disposition
d’un grand nombre d’Etats et on peut espérer qu’au milieu de l’année 2021, ou
plutôt en septembre la vaccination commence ».
Mais
pourrait-on créer un vaccin dans l’urgence sans sacrifier sa sécurité ? La
question mérite d’être posée. Et pour le Philosophe et Anthropologue, « certes, il
pourra y avoir des problèmes sur les effets secondaires, sur l’acceptabilité
des vaccins auprès des populations, mais cela réduira considérablement le virus
sur les populations ».
En effet, quelques mois ont suffi au coronavirus pour toucher chaque partie du monde. De la Chine en Italie en passant par presque tous les pays d’Europe et les Etats Unis, le virus a tout ravagé sur son passage. Et aujourd’hui, la menace d’une deuxième vague de contamination plane un peu partout. La preuve, plusieurs indicateurs montrent malheureusement un rebond de l’épidémie. En France par exemple, elle n’est plus une surprise, mais une hypothèse. Car selon l’Anthropologue, Fréderick Keck, « ce virus a des dimensions saisonnières, même s’il se transmet quand les températures sont élevées comme dans les pays tropicaux. Il était prévisible qu’il y ait une seconde vague en France. On peut tout à fait imaginer une troisième vague au printemps ».
Aussi,
pour faute d’une politique massive de test et de traçage des cas dès le début
de l’épidémie, le confinement reste pour l’heure nécessaire pour contenir la
maladie. Cette mesure radicale selon plusieurs analystes permet de reprendre le
contrôle de la crise sanitaire. Pour Fréderick
Keck, « le
confinement est une mesure brutale et coûteuse. Il se présente quand on a trop
laissé le virus circulé comme ce fut le cas dans les pays européens et
américains. Les pays asiatiques ont réussi à contenir la pandémie au tout début
par des politiques très restrictives de liberté individuelle. Les pays
africains, on peut supposer que l’exposition répétée à plusieurs maladies
respiratoires fait que l’effet du virus a été moins grave que dans les pays
plus vieillissants et aussi plus protégé comme l’Europe et les Etats-Unis ».
Notons
que la crise
sanitaire mondiale, exerce une très grande pression sur les scientifiques
aujourd’hui. Certes, la science qui est l’incarnation de la vérité absolue dans
notre imaginaire ne propose pas de traitement ou de vaccin jusqu’à ce jour,
mais pour le philosophe, « on a toutes les raisons d’espérer qu’au printemps ou à
l’été 2021, le vaccin sera disponible ».
Emanuel AKAKPO
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